Suivant cette nouvelle proposition, le chimiste allemand a demandé à vendre à BASF ses actifs dans le traitement des semences et dans l'agriculture numérique, et non pas de proposer des licences à la concurrence pour ces actifs.

Les produits de traitement des semences seront proposés à la vente en lieu et place de la marque NemaStrike de Monsanto, a précisé Bayer de son côté.

"Ces changements ont été faits en réponse aux indications correspondantes des régulateurs", explique Bayer dans un communiqué.

Le Wall Street Journal écrivait lundi que le département américain de la Justice avait autorisé la fusion en échange de cessions supplémentaires.

Bayer, qui bénéficie d'un accord sous condition de l'UE, s'est abstenu de dire mercredi quel régulateur l'avait persuadé de procéder à ces modifications.

L'exécutif européen juge que ces nouveaux engagements sont au moins aussi convaincants que les précédents en matière de respect du droit de la concurrence.

Il ajoute qu'il continue de vérifier si BASF est l'acheteur le plus qualifié pour ces actifs, devant rendre ses conclusions d'ici la date limite du 30 avril.

(Robert-Jan Bartunek et Ludwig Burger; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Monsanto, Bayer, BASF