Interrogé par nos confrères suisses du Temps, le directeur exécutif de Monsanto, Hugh Grant, n'a pas fermé la porte à une révision à la hausse de l'offre du semencier américain sur son homologue helvète.

Les actionnaires de ce dernier ne verraient par ailleurs pas d'inconvénient à une revalorisation. 'Nous ressentons beaucoup d'intérêt et beaucoup d'enthousiasme. La réception a été excellente', a ainsi assuré M. Grant, lequel a indiqué passer 'autant de temps que possible à discuter avec (eux)'.

'A 449 francs, nous avons fait une offre qui nous semble pleinement valoriser l'entreprise', a cependant tempéré le dirigeant, rappelant qu'il s'agit d''une prime de 43%, par rapport au prix de l'action du jour de l'annonce de notre intérêt et de 45% par rapport au cours moyen des 12 derniers mois'.

'Si Syngenta s'engageait, nous ouvrait ses livres et détaillait pourquoi elle pense valoir davantage, nous reconsidérerions notre offre', a ajouté M. Grant, qui pour leur se heurte à l'inflexibilité des dirigeants du groupe suisse, dont les pesticides se portent très bien en Europe, en particulier dans les céréales.

Considérant que Monsanto est de son côté 'le numéro 2 des semences traditionnelles en Europe', 'il y a de bonnes complémentarités entre nos 2 sociétés', estime son directeur exécutif.

Tel n'est pas l'avis, du moins à ce stade, du président du conseil d'administration de l'agrochimiste Michel Demaré, qui fin juin avait déclaré qu'il était temps de reconfirmer (la position de Syngenta) et d'expliquer un peu plus (ses) inquiétudes relativement à cette offre' et avait jugé 'bon marché' le prix proposé par Monsanto.


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