GENEVE - Plus de 300.000 migrants ont franchi la Méditerranée pour rejoindre l'Europe depuis le début de l'année, a annoncé hier le Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés (UNHCR) précisant que le nombre était de 219.000 pour l'ensemble de l'année 2014.

Plus de 2.500 d'entre eux ont péri en tentant de rejoindre les côtes italiennes ou grecques, ajoute l'agence onusienne.

"La manière dont les gens sont entassés sur ces bateaux est la cause de leur mort", a déclaré Melissa Fleming, porte-parole de l'UNHCR, devant la presse.

EISENSTADT, Autriche - Le bilan des victimes retrouvées mortes jeudi dans un camion frigorifique abandonné le long d'une autoroute dans l'est de l'Autriche est de 71 morts, a annoncé hier la police autrichienne.

Trois Bulgares et un Afghan ont été arrêtés en Hongrie dans le cadre de l'enquête sur cette affaire.

Les services de la médecine légale autrichienne sont parvenus vendredi à établir le bilan exact de la tragédie en précisant que les victimes étaient 59 hommes, huit femmes et quatre enfants dont un groupe de ressortissants syriens.

TRIPOLI - Les autorités libyennes ont annoncé hier avoir retrouvé les corps de 105 migrants rejetés sur le rivage après le naufrage de leur bateau au large de la ville portuaire de Zouara et dit craindre que près d'une centaine d'autres aient coulé avec le navire.

Faute de moyens, les secours ont réquisitionné des bateaux de pêche et des canots pneumatiques pour tenter de retrouver des survivants et de ramener les corps sur la terre ferme.

A la mi-journée, 198 migrants avaient pu être secourus, ont indiqué les autorités. Selon un responsable des services de sécurité de Zouara, qui a requis l'anonymat, environ 400 migrants se trouvaient à bord de l'embarcation lorsqu'elle a chaviré.

---

VARSOVIE - La Pologne s'est dite hier pratiquement sûre d'avoir localisé un train allemand dont la rumeur dit depuis la fin de Seconde guerre mondiale qu'il aurait été enseveli par les nazis fuyant devant l'armée soviétique avec un chargement d'armes et de bijoux.

Des photographies prises par un radar à imagerie souterraine montrent un train d'une centaine de mètres de long dans une galerie oubliée du sud-ouest de la Pologne, a déclaré le vice-ministre de la Culture, Piotr Zuchowski, confirmant pour la première fois de manière officielle l'existence possible de ce convoi fantôme.

---

ATHENES - Le parti Syriza du Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui a présenté sa démission la semaine passée, demeure en tête des intentions de vote pour les élections législatives anticipées du 20 septembre, selon trois sondages rendus publics hier.

Une enquête d'opinion de l'institut ProRata pour le journal Efimerida Ton Syntakton crédite la formation de gauche de 23% des intentions de vote devant les conservateurs de Nouvelle Démocratie (19,5%).

Le parti Unité populaire, créé la semaine passée par des frondeurs de Syriza opposés au nouveau plan de renflouement financier de la Grèce, n'est soutenu que par 3,5% des 1.000 personnes interrogées.

---

ANKARA - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a approuvé hier la constitution du gouvernement intérimaire proposée par son Premier ministre Ahmet Davutoglu?

---

PARIS - Manuel Valls a répété hier que les 35 heures ne seraient pas remises en cause, après une nouvelle critique de cette mesure emblématique du gouvernement socialiste de Lionel Jospin par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron.

"Il n'y aura pas de remise en cause de la durée légale du temps de travail et des 35 heures", a dit le Premier ministre à des journalistes, en soulignant que les entreprises pouvaient déjà négocier des assouplissements.

La veille, Emmanuel Macron avait tenté devant l'université d'été du Medef de convaincre les chefs d'entreprise que le gouvernement avait déjà répondu à leurs demandes et que la gauche au pouvoir avait changé.

De la "provocation", a même estimé le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, tandis que le député des Républicains Gérald Darmanin proposait d'accorder "l'asile politique" à Emmanuel Macron.

---

PARIS - Le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, a annoncé hier matin son départ d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et son intention de fédérer un rassemblement d'écologie "réformatrice" loin de la "dérive gauchiste et sectaire", selon lui, de son ancien parti.

C'est la deuxième défection au sein du parti en vingt-quatre heures après le départ du président du groupe EELV à l'Assemblée nationale, François de Rugy. La formation écologiste se déchire sur la question de la participation au gouvernement depuis le départ de Cécile Duflot et Pascal Canfin en mars 2014, et d'un rapprochement avec le Front de gauche.

---

NEW YORK - Wall Street a marqué une pause hier, après deux séances de forte progression, les investisseurs ayant repris leur souffle avant le week-end, au terme d'une semaine erratique sur les marchés dans l'inquiétude sur l'état de l'économie chinoise.

L'indice Dow Jones a perdu 11,76 points en clôture, soit 0,07%, à 16.643,01 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 15,62 points (+0,32%) pour terminer à 4.828,33 points.