* Perte de 0,10% pour le Dow; gains de 0,03% pour le S&P et de 0,24% pour le Nasdaq

* Apple monte en après-Bourse; Twitter recule sensiblement (Actualisé avec des précisions, éléments de change et obligataires)

par Yashaswini Swamynathan et Noel Randewich

NEW YORK, 26 juillet (Reuters) - Wall Street a terminé en ordre dispersé la séance de mardi, jour où a débuté la réunion de politique monétaire de deux jours de la Réserve fédérale, suivie de près par des investisseurs qui attendaient par ailleurs les comptes trimestriels d'Apple et de Twitter.

La "saison" des résultats trimestriels bat son plein et représente un important élément d'orientation pour les investisseurs, tout comme l'issue de la réunion de la banque centrale américains.

Les traders fixent à 18,7% la probabilité d'une hausse des taux en septembre et à 42,8% en décembre, selon l'outil FedWatch de CME Group, mais une statistique telle que les ventes dans l'immobilier neuf de juin, publiée ce mardi, pourrait plaider en faveur d'une hausse des taux plus tôt que le marché ne l'anticipe.

Sur les 129 sociétés de l'indice S&P-500 qui ont publié leurs comptes jusqu'à présent, 68% environ ont battu le consensus, alors que la norme tourne autour de 63%, selon des données de Thomson Reuters.

Les analystes anticipent une baisse de 3,5% des bénéfices des sociétés composant cet indice au deuxième trimestre, au lieu de 4,5% anticipés au début du mois, selon ces mêmes données.

L'indice Dow Jones a perdu 19,31 points (0,10%) à 18.473,75 points. Le S&P-500, plus large, a gagné 0,70 point (0,03%) à 2.169,18. Le Nasdaq Composite a pris 12,42 points (0,24%) à 5.110,05 points.

Le S&P-500 est en hausse de 6% depuis le début de l'année, ayant réussi à passer outre le vote des Britanniques pour une sortie de l'Union européenne (UE) le mois dernier.

L'action Apple avait clôturé la séance officielle en baisse de 0,69% mais a bondi de 6,5% en après-Bourse.

Les ventes d'iPhone ont baissé pour le deuxième trimestre consécutif mais leur recul de 15% au troisième trimestre n'est pas aussi prononcé qu'on le craignait.

L'action Twitter au contraire chutait de 10% en après-Bourse, le site de micro-blogging ayant annoncé sa croissance du chiffre d'affaires trimestriel la plus faible depuis son introduction en Bourse en 2013, conséquence de la concurrence d'applications telles que Snapchat et Instagram.

Dans le secteur high tech encore, le concepteur de puces Analog Devices a annoncé l'achat de son concurrent Linear Technology pour 14,8 milliards de dollars, créant ainsi une entité pesant cinq milliards de dollars de chiffre d'affaires.

Analog Devices gagnait 4,3% en après-Bourse, tandis que Linear cédait 2,7%.

McDonald's a vu la croissance de ses ventes ralentir plus fortement que prévu aux Etats-Unis au deuxième trimestre et a reconnu être confronté à un "environnement difficile sur plusieurs marchés clés".

L'action a perdu 4,5% à 121,71 dollars, plus forte perte du Dow Jones.

Le laboratoire Gilead Sciences a chuté de 8,5% après avoir la veille revu en baisse sa prévision de chiffre d'affaires annuel, déclenchant des révisions à la baisse d'objectifs de cours en série.

Au contraire, Texas Instruments a avancé de 7,85%, plus fort gain du S&P-500. Le fondeur prévoit pour le trimestre en cours un bénéfice et un chiffre d'affaires largement supérieurs aux attentes des analystes, stimulé par la forte demande qui se porte sur ses puces destinées aussi bien à l'industrie et à l'automobile qu'aux télécommunications.

Le volume a représenté autour de 6,5 milliards de titres échangés, un peu en deçà de la moyenne quotidienne de 6,8 milliards des 20 dernières séances.

Sur le marché des changes, la parité dollar/yen était stable, alors que la monnaie nippone avait en séance inscrit un pic de plus d'une semaine de 103,995 dans la mesure où les cambistes revoyaient à la baisse leurs anticipations quant aux mesures de relance économique que Tokyo pourrait annoncer.

Dans l'attente de la Fed, le rendement des Treasuries à deux ans avait atteint en séance un plus haut de plus de quatre semaines avant lui aussi de se stabiliser, comme l'a fait également son homologue de l'emprunt de référence à 10 ans . (Wilfrid Exbrayat pour le service français)