La perte nette de NBG s'est élevée à 1,1 milliard d'euros sur la période octobre-décembre 2014 contre un bénéfice de 30 millions d'euros sur le trimestre précédent.

Les banques grecques, déjà durement touchées par la crise de la dette, ont souffert encore un peu plus ces derniers mois des tensions politiques entre la Grèce et ses créanciers, amenant les clients à accélérer les retraits de dépôts au risque de provoquer une crise de liquidités sur fond de craintes d'une sortie du pays de la zone euro.

NBG a dit avoir sollicité 13,3 milliards d'euros du fonds du financement d'urgence de la banque centrale grecque à la mi-mars.

Sur l'année 2014, le bénéfice net de NBG est ressorti à 66 millions d'euros, contre 809 millions un an plus tôt.

Les créances douteuses pour l'ensemble de l'année de la banque, détenue à 57,2% par le Fonds hellénique de stabilité financière (FSFH), ont légèrement augmenté à 24% au quatrième trimestre contre 23,4% au trimestre précédent.

(George Georgiopoulos; Claude Chendjou pour le service français, édité par Patrick Vignal)

Valeurs citées dans l'article : National Bank of Greece, Finansbank A.S.
Valeurs citées dans l'article : National Bank of Greece, Finansbank A.S.