Naturex a rapporté ce mardi après Bourse avoir dégagé un chiffre d'affaires de 98,4 millions d'euros au troisième trimestre, en hausse de 4,3% à devises courantes et de 6,3% en données organiques.

Les ventes à fin septembre s'établissent ainsi à 306,4 millions d'euros, soit une croissance organique de 5,7% à périmètre d'activité et taux de change constants.

Sur le seul troisième trimestre, le groupe a bénéficié de la bonne dynamique de la région 'Asie/Océanie', où les revenus ont grimpé de 31% en organique à près 13,9 millions d'euros. On soulignera également la bonne tenue de l'Amérique latine, dont les ventes ont augmenté de 7,3% également en organique à 8,2 millions d'euros.

Les régions 'Amérique du Nord' et 'Europe/Afrique/Moyen-Orient' ont, elles, généré respectivement 42,7 et 33,6 millions d'euros de chiffre d'affaires, en hausse de 1,6 et 4,3% en organique (+1,4% et -0,9% à devises courantes).

L'Ebitda opérationnel courant s'est par ailleurs élevé à 15,6 millions d'euros au troisième trimestre, soit une marge de 15,9%, traduisant les efforts entrepris pour une meilleure utilisation des capacités de production et l'amélioration de la productivité. Sur 9 mois, il ressort ainsi à 48,8 millions d'euros.

'La bonne performance réalisée sur ce troisième trimestre 2016 est en ligne avec la feuille de route de notre plan 'Bright 2020'. Nos engagements de rigueur et discipline visant à simplifier et dynamiser notre modèle opérationnel, pour une croissance forte et durable à horizon 2020, commencent à porter leurs fruits', s'est réjoui Olivier Rigaud, directeur général et administrateur de Naturex.

Pour autant, 'alors que le marché nutraceutique est en phase de transition, créant de la volatilité à court terme et impactant la performance de certains de nos clients qui ont d'ores et déjà confirmé des reports de commandes sur 2017, (le groupe anticipe un quatrième trimestre 2016 moins favorable'.

'Dans les prochains mois, un effort particulier sera fait sur la montée en puissance de notre investissement dans le domaine de la recherche et de l'innovation, mais aussi dans la poursuite de nos initiatives d'assainissement des références produits ainsi que la structuration et l'optimisation de nos capacités industrielles', a précisé Olivier Rigaud.


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