Nexans va assurer la conception et la production d'un câble supraconducteur haute température (HTS) moyenne tension pour le compte d'AMSC (American Superconductor), ainsi que des extrémités et une épissure, dans le cadre du projet de réseau électrique résilient de l'entreprise américaine à Chicago. Une fois mené à bien la réalisation de ce câble de qualification, le projet prévoit la connexion de sous-stations dans le centre de Chicago par des câbles HTS afin d'améliorer la résistance du réseau électrique aux intempéries extrêmes et autres catastrophes.

Ce projet s'inscrit dans le programme de résilience des réseaux du Department of Homeland Security.

Tous les tests nécessaires sur le câble seront effectués par le site Nexans de Hanovre en Allemagne, sur un banc de test spécialement équipé pour les essais de systèmes supraconducteurs destinés aux réseaux d'énergie.


AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro 2 mondial de l’industrie du câble, à la clientèle diversifiée entre la transmission et opérateurs pour 43 %, les distributeurs et installateurs pour 27 % et l’industrie pour 26 % ;
- Secteur porté par des tendances de long terme : urbanisation en hausse de 40 % d’ici 2030 et croissance de 20 % de la population ;
- Trois grandes branches d’activité : la transmission (43 % des ventes, câbles d’’énergie et de télécommunications), l’industrie (23 %, câbles spéciaux) et les distributeurs et installateurs (28 %, pour le bâtiment), avec des ventes majoritairement en Europe (59 %) ;
- Stratégie fondée sur l’offre à 4 grands secteurs : les infrastructures énergétiques et de data (exposition des ventes à hauteur de 40 %), les ressources renouvelables et fossiles (10 %), les transports (14 %) et la construction (24 %) ;
- Recentrage sur des activités à marge plus élevée (câbles spéciaux) et sur des segments porteurs (câbles d'énergie), d’où une hausse de la marge opérationnelle en 2014, la première en 4 ans ;
- Renforcement de la situation financière après augmentation de capital.

Les points faibles de la valeur
- Evolution erratique des prix du cuivre et des monnaies ;
- Problème structurel de flexibilité de l’outil de production des câbles sous-marins, d’adaptation de la division câbles terrestres à la concurrence asiatique et de perte de compétitivité dans les câbles industriels ;
- Sensibilité à la chute des cours du pétrole et aux risques géopolitiques, d’où de fortes dépréciations –sur le Brésil, l’Australie et la Russie ;
- Visibilité de seulement 3 à 6 mois et pressions tarifaires accentuées depuis 2014 ;
- Présence insuffisante dans les câbles télécoms (5 % des ventes), à plus forte marge ;
- Rentabilité opérationnelle inférieure à la moyenne du secteur ;
- Depuis février 2015, refus de la direction de donner des objectifs chiffrés pour l’exercice en cours.

Comment suivre la valeur
- Valeur cyclique et très sensibles aux cours des métaux non ferreux, du cuivre en particulier ;
- Après le plan 2O17 « Nexans in motion » -- réductions de coûts et renforcement de l’offre en câbles sous-marins, dans les accessoires de câbles et dans les harnais- adoption d’un nouveau plan de restructurations visant l’Europe ;
- Poursuite de l’arrêt des activités les moins performantes et confirmation du redressement ;
- Valeur non opéable, BpiFrance détenant 8 % du capital, derrière le chilien Madeco, actionnaire de référence avec 29 %.

Equipementiers télécoms
Selon le cabinet d'études américain IDC, la croissance du marché mondial des smartphones a ralenti à 10,4% en 2015, après un bond de 27,5% enregistré en 2014. L'arrivée progressive à maturité du marché chinois, après ceux d'Amérique du Nord et d'Europe occidentale, explique ce ralentissement. Sur un marché mondial des smartphones dans lequel Apple s'arroge, à lui seul, 92% de la valeur, des intervenants européens croient en leurs chances. Ils n'ont d'autre choix que de se développer sur une petite niche qu'ils espèrent rentable. Le suédois Doro est ainsi devenu le champion du segment des seniors. De son côté, Fairphone mise sur la production équitable. Ces acteurs doivent néanmoins affronter les ambitions des acteurs chinois qui représentent plus d'une centaine de marques.