"Cette dépréciation reflète une révision à la baisse des perspectives d'exploitation futures des réseaux de franchises et des activités de services, hors administration de biens", explique dans un communiqué le promoteur immobilier, détenu à 40,5% par les Caisses d'épargne (groupe BPCE).

Sous l'effet de cette dépréciation, son résultat net chute à 35,7 millions d'euros contre un peu plus de 100 millions d'euros un an plus tôt.

Son résultat opérationnel courant recule de son côté de 4,5% à 183,7 millions d'euros mais ressort au-dessus de l'objectif fixé d'un ROC d'au moins 170 millions.

Pour l'année en cours, le groupe immobilier vise un chiffre d'affaires de l'ordre de 2,75 milliards d'euros pour un résultat opérationnel courant en progression de 10% à environ 200 millions d'euros.

"L'année 2014 est conforme à ce que nous avions prévu, avec des mises en chantier inférieures à 300.000 logements, une baisse massive des permis de construire, et un nouveau recul du marché du résidentiel en France", souligne Alain Dinin, PDG de Nexity, cité dans un communiqué.

"Le Premier ministre, Monsieur Valls, (...) a pris un certain nombre de mesures pour favoriser la demande, dont la plupart sont effectives depuis le 1er janvier 2015, et on peut en espérer une amélioration des prises de commandes en 2015."

Le gouvernement a donné fin août des gages à un secteur de l'immobilier en plein marasme en présentant un plan de relance fondé sur la fiscalité, qui a enterré des mesures portées par la précédente ministre du Logement, l'écologiste Cécile Duflot.

Les mesures annoncées par le Premier ministre sont censées favoriser l'investissement et la libération du foncier à bâtir.

Nexity a confirmé son objectif de verser un dividende de 2 euros par action au titre de 2014 et 2015, un montant similaire à celui versé pour 2013.

En Bourse, avant la publication des résultats annuels, l'action Nexity a clôturé à 35,535 euros (-1,07%). Le titre a gagné 13,22% depuis le début de l'année après un gain de 14,50% en 2014.

(Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez)