Publiés ce mardi soir, les comptes annuels de Nexity ont notamment fait apparaître une progression de 22% du backlog promotion en comparaison annuelle à environ 4 milliards d'euros.

Le groupe a en outre dégagé un bénéfice opérationnel courant de 266 millions d'euros, en hausse de 21% et supérieur à sa guidance d'un résultat supérieur à 245 millions.

Le chiffre d'affaires est, lui, ressorti à un peu moins de 3,1 milliards d'euros, en hausse de 0,5%, alors que la société anticipait une stabilité autour de 3 milliards.

De même, les prises de commande en immobilier d'entreprise se sont élevées à 356 millions d'euros, bien au-dessus de l'objectif de Nexity de plus de 250 millions, tandis que les réservations de logements neufs en France ont crû de 35,4% en volume (+29% en valeur) à 15.893, contre une fourchette prévisionnelle de +15 à +20%.

Nexity a également fait état d'un endettement net de 317 millions d'euros (20% de gearing), alors que la génération de cash-flow libre a atteint 168 millions.

'L'année 2017 démarre sur les mêmes bases favorables, mais l'environnement est plus incertain', a cependant tempéré le PDG Alain Dinin. 'Plus que la hausse des taux d'intérêt, qui devrait pouvoir être absorbée par les clients si elle est graduelle et mesurée, c'est l'accumulation des risques politiques, en France, mais aussi sur un plan mondial, qui inquiète', a-t-il expliqué.

Le groupe prévoit à ce stade un marché du résidentiel équivalent à celui de 2016 (125.000 réservations) ainsi qu'un résultat opérationnel d'au moins 300 millions d'euros dès 2017, avec un an d'avance par rapport à son plan de marche, et une étape suivante à 325 millions d'euros en 2018.

Il anticipe également des prises de commandes en immobilier d'entreprise supérieures à 350 millions d'euros en 2017 et une progression du chiffre d'affaires de l'ordre de 10%.

Enfin, Nexity a annoncé une augmentation du dividende par action payé en 2017 et en 2018 à 2,4 euros.


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