À Paris, le CAC 40 gagne 15,87 points ou 0,36% à 4.373,94 points vers 7h25 GMT mais le Dax-30 cède 0,07% à Francfort et le FTSE 0,13% à Londres.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,25% et le FTSEurofirst 300 de 0,11%.

Plus forte hausse du FTSEurofirst, RBS s'adjuge 4,1% après l'annonce d'une reprise de provision qui reflète un meilleur environnement pour la banque britannique.

Plus forte baisse, le distributeur Next lâche 3,5% après avoir averti qu'il pourrait devoir abaisser ses prévisions de résultats si le temps inhabituellement doux de septembre se prolonge en octobre. Dans son sillage, Marks & Spencer recule de 3,1%

A Paris, Nexans (+3,8%) et Lagardère (+1,98%) profitent de relèvements de recommandations alors que Renault (-2,85%) baisse avec l'ensemble du secteur automobile.

Les marchés asiatiques ont pour la plupart clôturé en baisse, à l'image de Wall Street, affectés par la situation à Hong Kong à l'exception notable de la Bourse chinoise qui a fini en hausse avant un congé d'une semaine pour la fête nationale.

Les manifestations en faveur de la démocratie à Hong Kong sont les plus importantes contre le pouvoir chinois depuis les événements de Tiananmen il y a 25 ans et aux craintes d'une répression violente avant la fête nationale mercredi viennent s'ajouter aux inquiétudes sur la santé de l'économie chinoise.

L'indice PMI manufacturier de HSBC, dans sa version définitive, a légèrement déçu en ressortant à 50,2, sans changement par rapport à août mais en légère baisse par rapport à sa première estimation à 50,5.

Au Japon, les dépenses des ménages et la production industrielle ont baissé en août, confirmant que l'économie peine à se relever de la hausse de la TVA intervenue en avril.

En Europe, les investisseurs attendent à 9h00 GMT l'estimation flash de l'inflation dans la zone euro, prévue à 0,3% après 0,4% en août - une nouvelle décrue qui ne manquerait pas d'alimenter les craintes de déflation avant la réunion monétaire de la Banque centrale européenne de jeudi. La stabilité annoncée lundi en Allemagne peut toutefois laisser espérer un chiffre meilleur qu'attendu.

En Allemagne toujours, les ventes au détail ont grimpé de 2,5% en août sur un mois, leur plus forte hausse depuis juillet 2011, soutenues par les hausses de salaires et le bas niveau de l'inflation.

Sur le marché des changes, le dollar marque une pause après son rally de ces trois derniers mois mais se maintient près de ses plus hauts. L'indice dollar a atteint lundi un nouveau pic de quatre ans de 85,798 et s'achemine vers un gain de plus de 3% sur le mois, ce qui n'avait plus été vu depuis février 2013, avec en particulier une hausse de près 5% face au yen.

Sur l'ensemble du troisième trimestre, le billet vert s'est apprécié de quelque 7%, du jamais vu depuis la même période de 2008 qui avait été marquée par la faillite de Lehman Brothers et une ruée sur les valeurs refuge.

L'or est stable également, au-dessus de son plus bas de neuf mois de 1.206,85 dollars touché la semaine dernière, mais il accuse depuis le début du mois un repli de 5,4%, sa plus mauvaise performance mensuelle depuis juin 2013, sous le coup de l'appréciation du dollar.

Sur le marché pétrolier, le Brent se maintient au-dessus des 97 dollars le baril mais la vigueur du dollar et une offre surabondante lui auront fait perdre plus de 13% au troisième trimestre, un recul sans précédent depuis avril-juin 2012. A titre de rappel, son plus haut de l'année, en juin, était à 115,71 dollars.

(Blaise Robinson et Véronique Tison pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : NEXT plc, Royal Bank of Scotland Group plc