Nike est bien arrimé à la première place du Dow Jones, à la faveur d'une progression de 5,21% à 132,25 dollars, après avoir annoncé un programme de rachat d'actions de Classe B de 12 milliards de dollars sur quatre ans. Ce programme commencera après la finalisation du programme actuel de 8 milliards que le groupe pense mener à bien dans son intégralité avant fin 2016. Dans le même temps, les administrateurs de la griffe sportive ont annoncé le versement d'un dividende trimestriel de 32 cents par action, payable le 4 janvier, en hausse de 14% par rapport au précédent dividende.

Cette augmentation va se traduire dans le dividende annuel qui devrait donc progresser pour le quatorzième exercice consécutif. Sur cette période, le dividende annuel de Nike a été multiplié par plus de 10.

Le 15 octobre dernier, au cours de la présentation de son plan 2020, la griffe avait assuré qu'elle visait un ratio de distribution à ses actionnaires de 25-35% au cours des cinq prochaines années et souhaitait rester dans le premier quartile du S&P 500 pour ce qui concerne les montants versés.

Nike fait reposer sa générosité sur des performances opérationnelles solides. Ainsi, au premier trimestre clos fin août, la griffe sportive a enregistré une croissance de 23% de son résultat net à 1,2 milliard de dollars, soit 1,34 dollar par action. Le consensus Thomson Reuters était de 1,19 dollar. Les ventes du groupe ont également dépassé les attentes. En hausse de 5% à 8,4 milliards de dollars au premier semestre, elles étaient anticipées à 8,22 milliards.

En termes de perspectives aussi, l'avenir s'annonce plutôt agréable pour la firme dont le niveau du carnet de commandes entre septembre 2015 et janvier 2016 est supérieur de 9% à ce qu'il était à la même période de 2014-2015. En se projetant encore plus loin, en 2020, Nike s'est fixé l'objectif de 50 milliards de dollars de revenus, misant sur une croissance annuelle moyenne comprise entre 5 et 15%.

En termes géographiques, la griffe anticipe un chiffre d'affaires de 20 milliards de dollars en Amérique du Nord en 2020 et prévoit une croissance annuelle entre 5 et 10% sur ses marchés développés que sont le Japon, l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord et de 10 à 15% sur les marchés en développement (émergents, Chine et Europe centrale et orientale).

(E.L.L.)