Nike n'a pas la virgule au-dessus de ses semelles cet après-midi à Wall Street. Le titre du premier fabricant mondial d'articles de sports cède en effet 3,71% à 93,48 dollars pénalisé par l'annonce d'une croissance de ses commandes inférieures aux attentes. A la fin du deuxième trimestre au 30 novembre de son exercice, les commandes mondiales pour livraison de décembre à avril, étaient en progression de 11%, hors effet de changes, ce qui est inférieur au Consensus Metrix de +11,3%. C'est le rythme de croissance le plus faible de cet indicateur depuis quatre trimestres.

A l'image de son rival Adidas, l'équipementier de Michael Jordan, André Agassi ou John Mac Enroe, est pénalisée par la prudence des consommateurs dans un contexte économique morose. Surtout, l'équipementier, qui vend dans le monde entier, est affecté par le raffermissement du dollar face aux principales devises qui renchérit le prix de ses produits.

Au deuxième trimestre, Nike a toufefois publié des résultats supérieurs aux attentes. Son bénéfice net a progressé de 23% à 655 millions de dollars, soit 74 cents par action. Son chiffre d'affaires a augmenté de 15% à 7,38 milliards de dollars. Le consensus était de respectivement 70 cents et 7,16 milliards de dollars.

Dans le sillage de cette publication supérieure à ces attentes, JPMorgan a confirmé sa recommandation Surpondérer et son objectif de cours de 100 dollars. Même analyse pour Credit Suisse qui a réitéré son opinion Surperformance et son objectif de cours de 105 dollars.