Londres et Bruxelles peinent à parvenir à un accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, prévue fin mars 2019.

Les constructeurs automobiles concluent généralement leurs accords salariaux pour des durées de deux ans. Nissan devait entamer ces discussions cet automne.

"En accord avec les représentants du personnel, les négociations salariales pour la période 2019-2020 dans notre usine et notre centre technique du Royaume-Uni commenceront en 2019 lorsque nous y verrons plus clair en termes de perspectives d'activité", a déclaré un porte-parole du groupe japonais, partenaire d'alliance de Renault.

Le site de Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, a produit l'an dernier un tiers des 1,67 million de voitures fabriquées en Grande-Bretagne. Nissan a prévenu récemment qu'un Brexit sans accord aurait de "graves implications" sur l'industrie britannique.

En 2016, Nissan avait déclaré son intention d'attribuer à Sunderland la fabrication de deux nouveaux modèles après avoir, selon une source, reçu du gouvernement britannique l'assurance de recevoir des subventions au cas où le Brexit aurait un impact sur la rentabilité du site.

(Costas Pitas, Dominique Rodriguez pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Renault, Nissan Motor Co Ltd