"Nous n'allons certainement pas nous retirer, nous travaillons avec eux", a déclaré Claudio Descalzi en marge d'une conférence.

"Nous avons besoin de voir pourquoi de nouvelles sanctions ont été imposées et comment elles seront appliquées, mais nous n'avons pas mis fin à nos relations avec Rosneft, on est là et on y reste", a-t-il ajouté.

Eni, l'un des principaux importateurs européens de gaz russe, a prolongé l'année dernière son accord de coopération avec le groupe russe qui vise notamment à explorer la mer de Barents et la mer Noire.

En mars, Exxon Mobil a annoncé son intention de sortir de certaines de ses coentreprises avec Rosneft à la suite des sanctions occidentales imposées depuis 2014.

Eni achète chaque année près de 21 millions de mètres cubes de gaz russe, couvrant 29% des besoins de l'Italie. "C'est stratégique pour la sécurité énergétique de l'Italie", a déclaré Descalzi.

(Stephen Jewkes; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Exxon Mobil Corporation, Eni, NK Rosneft' PAO