Zurich (awp) - Novartis a présenté des données positives pour crizanlizumab (SEG101 anciennement SelG1), un traitement pour les phases de crises de la drépanocytose (CVO), une maladie génétique héréditaire et chronique. Les possibilités de traitement actuelles sont limitées, a indiqué le laboratoire bâlois lundi.

Dans une nouvelle analyse de l'étude de phase II Sustain, le traitement a retardé le temps jusqu'à la crise vaso-occlusive (CVO), phase aigue de la drépanocytose, chez plusieurs sous-groupes de patients, comparativement avec le placebo.

Le crizanlizumab, à 5,0 mg/kg par mois, a permis d'allonger par deux fois le temps median jusqu'à la première CVO chez plusieurs sous-groupes de patients touchés par cette maladie, dont ceux ayant souffert d'une CVO 2 à 4 fois ou 5 à 10 fois au cours de l'année précédent l'étude ainsi que ceux dotés de génotype HbSS et non HbSS. Les résultats ont également été probants pour les patients sous hydroxyurée ou non.

Les données ont été présentées lundi dans le cadre de la réunion annuelle de la société américaine d'hématologie (ASH).

La drépanocytose est une maladie du sang, et plus particulièrement de l'hémoglobine. Les globules rouges sont déformés et ont du mal à circuler dans le sang et peuvent parfois se bloquer dans les vaisseaux sanguins.

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