Zurich (awp) - Novartis revendique mercredi un succès de son étude de phase III Monaleesa-7 sur le Kisqali (ribociclib), en combinaison avec un traitement hormonal ainsi que de la goséréline, contre le cancer du sein avancé ou métastatique HR+/HER2- chez les femmes préménopausées. Le critère primaire de survie sans progression de la maladie a pu être atteint, assure un communiqué du laboratoire rhénan mercredi.

Les résultats détaillés seront présentés à l'occasion du prochain Symposium sur le cancer du sein à San Antonio (SABCS), qui se tiendra début décembre au Texas.

Le Kisqali a déjà obtenu en mars de cette année le feu vert de l'Agence sanitaire américaine (FDA) contre le cancer du sein avancé ou métastatique HR+/HER2- en combinaison avec un inhibiteur d'aromatase. L'autorité étasunienne a depuis été imitée par la Commission européenne en août et par Swissmedic en octobre.

La confirmation de l'efficacité du Kisqali dans cette indication spécifique permet à Novartis de différencier son traitement de ceux de son concurrent Pfizer, qui bénéficiaient jusqu'ici d'une avance de deux ans et d'un profil de risque moins marqué, note Baader Helvea dans un commentaire.

Le courtier genevois accueille conséquemment la nouvelle comme un plus pour le cours du titre et devise toujours le potentiel de revenus pour ce médicament à 300 mio USD pour l'an prochain, avec un pic de jusqu'à 5 mrd USD.

Avec ces résultats cliniques, le Kisqali devient l'unique option thérapeutique pour les femmes préménopausées atteintes de ce type de cancer, salue pour sa part la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

La nominative Novartis a pris 0,43% à 82,65 CHF, dans un SMI en hausse de 0,50%.

jh/buc/fr