Dans le cadre de sa transformation en cours en un modèle d'exploitation intégré, Novartis prévoit de créer en Suisse, au cours des 18 prochains mois, quelque 350 postes high-tech dans la production et le secteur scientifique. Parallèlement, jusqu'à 500 postes seront supprimés dans les secteurs de la production traditionnelle, de la coordination et du développement. Matthias Leuenberger, délégué de Novartis pour la Suisse, en explique les tenants et aboutissants.

18 mai 2017

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  • Monsieur Leuenberger, quelles sont les raisons des changements prévus ?

L'an dernier, nous avons introduit un modèle d'exploitation intégré dans le cadre de la transformation mondiale en cours. Ce faisant, nous souhaitons accélérer l'innovation tout en optimisant la qualité et l'efficacité de nos activités au niveau mondial. L'actuelle mise en œuvre de ce modèle entraîne donc des ajustements de l'effectif, partout dans le monde. Dans certains secteurs, du personnel supplémentaire sera nécessaire, mais dans d'autres domaines, des postes seront supprimés.

Quels sont les secteurs principalement concernés ?

En Suisse, nous prévoyons, dans les 18 mois à venir, la création de quelque 350 nouveaux emplois, principalement dans le développement et la fabrication de médicaments biotechnologiques innovants. Parallèlement, il est prévu de supprimer environ 500 postes dans la région de Bâle, dans la production traditionnelle ainsi que dans les secteurs de la coordination et du développement, ou de les transférer vers d'autres sites. Ces ajustements sont nécessaires pour préserver la compétitivité à long terme ; c'est cependant une lourde épreuve pour les collaborateurs concernés. Nous en sommes parfaitement conscients et traiterons toutes les personnes impliquées dans le plus grand respect et avec équité.

Qu'adviendra-t-il des collaborateurs concernés ?

Nous avons déjà engagé le dialogue et ouvert les consultations avec les représentants des employés. Je pense donc que nous trouverons une solution alternative au licenciement pour bon nombre des collaborateurs potentiellement concernés. Ils bénéficieront de notre plein soutien qui comprendra un Job Center, un plan social ainsi que des départs à la retraite anticipés et volontaires.

Faut-il s'attendre dans les semaines et mois à venir à d'autres changements substantiels ?

Il n'y a pas d'autres ajustements de cet ordre de grandeur prévus pour la Suisse d'ici fin 2018. Je ne peux toutefois pas exclure quelques adaptations modestes entrant dans le cadre de la marche normale des affaires.

La Suisse est-elle la seule concernée par ces ajustements ?

Non. Le passage à un modèle d'exploitation intégré a des répercussions sur l'ensemble du groupe et il a déjà débuté dans d'autres pays. En Suisse, nous avons décidé de coordonner les activités afférentes au cours des 18 prochains mois, puisque seule la région de Bâle est concernée.

La suppression et la délocalisation de postes signifient-elles un affaiblissement de Novartis en Suisse ?

Non, au contraire. Nous prévoyons de créer quelque 350 nouveaux postes high-tech. Les mesures prévues soulignent notre engagement durable en faveur de la Suisse, qui est notre siège mondial, et constituent un investissement dans notre capacité d'innovation et de croissance. Elles reflètent en outre l'attractivité de la Suisse en tant que pôle d'innovation et d'emplois dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Nous continuerons donc de réaliser d'importants investissements en Suisse.

La Sté Novartis AG a publié ce contenu, le 18 mai 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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