Annoncé de longue date, le projet de cession de la participation que détient Novartis dans son compatriote suisse Roche aurait une nouvelle fois été reporte sine die, a rapporté le Sonntagszeitung,

Acquise en 2001 dans l'hypothèse d'une fusion, ladite participation représente un 'paquet' de 33,33% des actions au porteur du groupe pharmaceutique bâlois (et autant de droits de vote). Ce même hebdomadaire avait présenté cette opération en avril dernier comme une priorité dans l'esprit de Jörg Reinhardt, président du conseil d'administration de Novartis. Les actions Roche avaient en effet été rachetées sous la houlette de son prédécesseur Daniel Vasella, mais n'auraient plus de signification stratégique dans l'esprit de la direction actuelle.

Novartis préfère cependant se laisser du temps et envisagerait désormais de procéder à cette cession le jour où une acquisition d'envergure sera envisagée. 'Le groupe souhaiterait éviter que ses actionnaires exigent un dividende spécial ou des rachats d'actions si la cession intervient à un moment où Novartis n'a pas de besoins de financement', ont décrypté les équipes d'Aurel BGC.


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