Bâle (awp) - Novartis rebondit sur une étude menée par le National Institute of Health américain, indiquant une amélioration de l'efficacité du traitement immunosuppresseur standard contre l'anémie aplasique sévère lorsque celui-ci était combiné en première ligne avec l'eltrombopag. Le résultat de ces recherches figure dans la dernière édition du New England Journal of Medicine.

Le taux de réponse complète observé chez les patients traités avec la molécule du mastodonte rhénan, commercialisée sous la marque Promacta aux Etats-Unis et Revolade ailleurs dans le monde, s'est élevé à 58%, contre 10% avec le seul traitement immunosuppresseur, rapporte un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

L'anémie aplasique sévère constitue un trouble sanguin, à l'origine duquel la moelle osseuse des patients ne parvient par à produire suffisamment de cellules rouges et blanches, ainsi que de plaquettes. Les personnes atteintes souffrent de fatigue, difficultés respiratoires, infections chroniques, hématomes ou encore saignements.

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