Le Liban a reporté pour la seconde fois l'octroi des premières licences pétrolières et gazières dans ses eaux côtières méditerranéennes, le gouvernement n'ayant pas adopté les décrets nécessaires au démarrage du processus, a déclaré mercredi le ministre de l'Energie libanais, Gebran Bassil.

Sur sa page Twitter, Gebran Bassil a tenu pour responsable "certains dirigeants libanais" du report de la première série d'appels d'offres, mais n'a pas fourni de nouvelle date pour le démarrage du processus.

Le mois dernier, le ministre avait annoncé que le premier appel d'offre serait repoussé du 4 novembre au 10 décembre et pourrait être à nouveau retardé si le gouvernement ne parvenait pas à approuver les décrets nécessaires d'ici au 2 octobre.

Le Liban a déjà sélectionné 46 groupes pétroliers internationaux pour le processus d'octroi des licences.

Le groupe français Total (>> TOTAL), les géants américains ExxonMobil (>> Exxon Mobil Corporation) et Chevron (>> Chevron Corporation), le groupe norvégien Statoil (>> Statoil ASA), l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell (>> Royal Dutch Shell Plc) et l'italien Eni (>> Eni SpA) figurent parmi les 12 groupes préqualifiés en tant qu'opérateurs dans le cadre de cette compétition, selon l'Administration pétrolière libanaise.

Cette dernière a également retenu 34 groupes non éligibles en tant qu'opérateurs, dont Korea National Oil Corp., ou KNOC, le groupe russe OAO Rosneft (>> Rosneft' NK OAO) et le japonais Inpex (>> Inpex Corp).

- Summer Said, Dow Jones Newswires.

(Version française, Marie Testard).