En 2016, OMV a accepté d'échanger 38,5% de ses actifs en Norvège contre 24,98% d'une section du gisement gazier d'Ourengoï de Gazprom.

Mais la Norvège s'oppose à cet accord car il permettrait au géant russe d'accéder à sa zone côtière sous-marine, a déclaré la semaine dernière à Reuters le ministre norvégien de l'Energie.

L'accord d'échange, qui devait en principe être finalisé à la mi-2017, doit désormais intervenir d'ici la fin de l'année, selon OMV, qui ajoute que les discussions sont compliquées en raison de problèmes de gouvernance d'entreprise.

Les deux sociétés ont discuté récemment de plusieurs possibilités, notamment de l'annulation de l'échange d'actifs en contrepartie d'un dédommagement en numéraire, a déclaré une source proche des discussions.

"Il existe différentes options, y compris celle-ci", a-t-elle dit, en référence à un éventuel paiement par OMV.

Une autre source, également proche des discussions, a déclaré qu'OMV pourrait acheter des actifs de Gazprom en Sibérie au lieu de les échanger.

OMV et Gazprom n'ont pas souhaité s'exprimer.

(Oksana Kobzeva et Kirsti Knolle, Claude Chendjou pour le service français, édité par Marc Joanny)

Valeurs citées dans l'article : Gazprom PAO, OMV AG