L'an dernier, la biotech Oncodesign a enregistré un CA total en baisse de 22% à 14,5 millions d'euros. 'L'écart avec l'exercice précédent s'explique en grande partie par le niveau élevé de 2015 qui avait vu l'enregistrement du droit d'accès à la technologie Nanocyclix par BMS pour un montant de 3 millions de dollars et le paiement d'UCB lié à l'exercice de son option en juin 2015 lui permettant d'obtenir la licence d'un programme d'Oncodesign ciblant des maladies neurologiques', explique la société.

Le résultat d'exploitation bascule dans le rouge en passant de + 1,3 à - 2,9 millions d'euros, alors que la masse salariale a augmenté, sans oublier la R&D (3,95 millions d'euros, + 8%).

Mais le résultat net part du groupe reste positif : 0,64 millions d'euros (- 49%), ce qui 'intègre l'activation d'impôts différés à hauteur de 3,5 millions d'euros'.

Au 31 décembre dernier, la trésorerie disponible se montait à 9,6 millions d'euros, contre 9,2 millions un an plus tôt.

Pour Philippe Genne, PDG et fondateur d'Oncodesign, 'au-delà des chiffres et du niveau de nos entrées de commandes qui s'établissent à un nouveau plus haut historique, nous avons conclu plusieurs contrats de services pluriannuels, avons commencé chez l'homme les essais de notre première molécule et fait l'acquisition du centre de recherches François Hyafil auprès de GSK afin d'élargir notre offre de services et accélérer nos programmes de Drug Discovery”.

Et M. Genne d'ajouter : “Nous allons ainsi pouvoir assurer la montée en puissance de notre partenariat stratégique avec BMS, dans le cadre duquel plusieurs cibles ont déjà été identifiées, et aller plus en avant sur nos programmes en propre, à l'image de RIPK2 ou LRRK2, dont nous venons de reprendre les droits auprès d'Ipsen'.





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