Les marchés obligataires sont repassés en mode 'risk on', avec une spectaculaire détente de -10Pts de base des BTP italiens à 2,38% contre 2,48% et une embellie des 'bonos' espagnols qui vont finir la semaine au 'plus haut' à 2,12% contre 2,165% jeudi.

Les Bunds consolident symétriquement à 0,805% contre 0,79% la veille, subissant un petit arbitrage en faveur des dettes périphériques et des actions.
Des actions en pleine euphorie alors que la Bank of Japan joue l'avenir du pays à quitte ou double avec une spectaculaire extension de son programme de rachats d'actifs de 60.000 à 80.000MdsY (soit 48MdsE par mois), ce qui représente 12% du PIB nippon (avec à la clé une monétisation à 100% de toutes les émissions du Trésor japonais).

Aux Etats Unis, après la publication d'un PIB en hausse de 3,5% (après +4,6%) au T2, les chiffres d'activité industrielle confirment le dynamisme économique dans le nord-est du pays, avec un PMI de Chicago qui fait un bond de +5,7Pts, de 60,5 vers 66,2.

Les coûts salariaux augmentent de +0,8% au 3ème trimestre (le rythme le plus rapide depuis le premier semestre 2008... mais il existe un bémol à l'euphorie ambiante avec le recul inattendu de -0,2% des dépenses des ménages US (la 1ère baisse observée en 8 mois) alors que les revenus progressent comme prévu de +0,2%.
Les T-Bonds réagissent très mollement, voir pas du tout à cette panoplie de chiffres puisque la tension affichée (à 2,33% contre 2,31%) est exactement la même qu'en début de matinée, avec les publications.

Malgré des taux redevenus très bas en Europe et qui ne font pas d'ombre aux métaux précieux, la reprise de la guerre des devises par la Banque du Japon et la remontée symétrique du Dollar à 1,25E provoque l'un des plus sévère corrections de l'année en une séance sur l'once d'or (-2,65% à 1.167$) et sur l'argent (-2,6% à 15,9$, plancher annuel également).

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