Oracle (-4,36% à 46 dollars) pointe à l'avant dernière position d'un indice S&P 500 en hausse en raison de la performance décevante de son activité cloud. Non seulement, elle s'est avérée moins dynamique sur le dernier trimestre, mais elle enregistrera un ralentissement plus prononcé sur le trimestre en cours. Ces mauvaises surprises sont d'autant plus mal reçues que le cloud est le moteur de la croissance de l'éditeur américain de logiciels professionnels.

Au deuxième trimestre, clos fin novembre, les revenus générés par ses activités dans le cloud ont augmenté de 44% à 1,52 milliard de dollars alors que Wall Street anticipait 1,56 milliard de dollars. La progression est de 43% à taux de change constants. Sur le trimestre en cours, elles devraient augmenter de 21% à 25% à taux de change constants. Or, le marché prévoyait une progression proche de 30%.

Le reste de la publication était mitigée avec une performance au deuxième trimestre meilleure que prévu et des perspectives décevantes.

Les revenus totaux d'Oracle ont ainsi augmenté de 6% à 9,62 milliards de dollars alors que le marché visait 9,57 milliards de dollars. Ils ont progressé de 5% à taux de change constants.

Sur le trimestre en cours, le chiffre d'affaires est anticipé en progression de 2% à 4% à taux de change constants alors que le marché cible une augmentation de 4,3%.

Bis repetita

Le bénéfice net du deuxième trimestre a, lui, augmenté de 10% à 2,23 milliards de dollars, soit 52 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 70 cents, soit 2 cents de mieux que le consensus FactSet. Sur le trimestre en cours, le bénéfice par action ajusté est anticipé entre 68 et 70 cents, inférieur au consensus de 72 cents.

Pour quelques dollars de plus

La déception des investisseurs n'a pas été compensée par l'autorisation d'un programme de rachat d'actions de 12 milliards de dollars.