En se prononçant en faveur d'une régulation accrue pour le déploiement de la fibre - "là où les opérateurs se plaignent d'avoir du mal à rentrer dans les immeubles, Orange va avoir l'obligation de les aider à se raccorder", a dit récemment Sébastien Soriano, président de l'Arcep - l'autorité de régulation a visiblement donné des ailes aux concurrents de l'opérateur historique. Dans une interview aux Echos de ce vendredi, Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad, juge que de telles mesures seraient "de bon sens".

Elles "visent à corriger à la marge le cadre réglementaire pour que tous puissent investir et migrer leurs abonnés. Ce n'est pas la révolution non plus, nous attendions plus", nuance-t-il toutefois.

"Un opérateur historique qui a 75% de part de marché sur les réseaux du futur, cela commence à faire peur. Le cadre doit être aménagé pour permettre à chacun d'investir de manière efficace. Les Français veulent la fibre, mais sans perdre les bienfaits de la concurrence et du choix", ajoute le DG de la maison-mère de Free.

Valeurs citées dans l'article : ORANGE SA, Iliad, Bouygues, SFR Group