Il a précisé à Reuters que ces négociations en vue d'une coopération devraient aboutir "dans les prochains mois".

Selon une information publiée mercredi par le Wall Street Journal, qui cite des sources proches du dossier, Orange est entré en négociations, non seulement pour conclure un éventuel accord de coopération commerciale et technique avec l'iranien, mais aussi en vue d'acquérir une part du capital de MCI.

Orange n'a pas formellement confirmé ni démenti cette information mais a affirmé que comme d'autres opérateurs internationaux le groupe étudiait les possibilités qui s'ouvrent sur le marché iranien à la suite de la levée des sanctions.

"Nous menons des études de faisabilité pour comprendre et évaluer ce qui est possible dans cet environnement complexe, particulièrement en rapport avec certaines sanctions économiques qui continuent à s'appliquer en Iran", a dit le porte-parole.

Six mois après la conclusion de l'accord historique sur l'encadrement des activités nucléaires de Téhéran de juillet 2015, la plupart des sanctions internationales ont été levées, provoquant une ruée des entreprises et des investisseurs étrangers sur le marché iranien. Mais ils se heurtent à une série d'obstacles, dont la résistance de la frange la plus dure de la République islamique et la peur de contrevenir aux sanctions américaines non encore levées.

Le taux de pénétration des téléphones mobiles sur le marché iranien est de 130%, ce qui signifie que certains iraniens ont deux appareils ou cartes SIM, et les deux tiers des ménages ont une connexion haut débit, précise le Wall Street Journal. MCI est leader en Iran avec 60% du marché, ajoute le quotidien.

(Juliette Rouillon pour le service français)