Orolia a déploré une perte nette de 3,4 millions d'euros l'an passé, à comparer avec un bénéfice de 4,1 millions.

Le bénéfice opérationnel a quant à lui atteint 6,7 millions d'euros, contre 7,6 millions au terme de l'exercice 2013, alors que l'excédent brut d'exploitation a reculé d'un million d'euros sur un an à 10,5 millions.

Le chiffre d'affaires est en revanche ressorti en hausse de 10,8% à 80,4 millions d'euros, porté par le rachat de la société Techno-Science Inc (TSI) au 1er mai 2014. A périmètre et taux de change constants, les revenus ont reculé de 1,1%.

Au terme du premier trimestre, les ventes ont cependant bondi de 46,9% à 23,7 millions d'euros (-9,2% à périmètre et change constants) compte tenu de l'acquisition précitée de TSI et de la hausse de 21,5% du dollar américain par rapport aux trois premiers mois de l'exercice écoulé. 'Comme attendu, les bénéfices des contrats importants tels que ceux signés avec l'Australie et la Nouvelle Zélande dans la recherche et sauvetage sont au rendez-vous', a souligné Orolia, qui estime être en mesure d'afficher une croissance soutenue de son activité - toutefois conditionnée par le maintien de parités de devises favorables - d'ici la fin de l'année.

Enfin, le Conseil d'administration d'Orolia, réuni le 28 avril, a approuvé le principe d'un projet de réduction de capital par voie d'offre publique de rachat par la société de ses propres actions suivie de l'annulation des actions rachetées. Cette offre publique de rachat d'actions (OPRA) portera sur un maximum de 500.000 titres de la société, soit 11,82% de son capital au prix de 15 euros par action.

Le prix de 15 euros par action intègre une prime de 15,2% par rapport au cours de clôture du 28 avril 2015 et de 14,8% par rapport au cours moyen pondéré des 60 derniers jours de négociation.


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