11 août 2011

OSISKO PUBLIE SES RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE 2011

(Montréal, le 11 août 2011) Corporation Minière Osisko (la « Société » ou « Osisko ») (OSK : TSX, EWX : Deutsche Boerse) a le plaisir de présenter une rétrospective de ses activités et de communiquer ses résultats financiers du deuxième trimestre terminé le 30 juin 2011.

Faits saillants :

  • Début de la production commerciale à Canadian Malartic le 19 mai 2011 ;
  • Production de 46 605 onces d’or;
  • Progrès continus dans le rodage et l’accroissement de la production de la mine et de l’usine;
  • Bénéfices d’exploitation minière de 1,6 millions $;
  • Perte de 23,8 millions $;
  • Retrait du projet Duparquet.

La production commerciale à la mine Canadian Malartic a débuté avec succès le 19 mai 2011, approximativement six ans après les premiers forages exécutés à Malartic par Osisko en mars 2005. La production commerciale a été établie le premier jour d’une période de 30 jours durant laquelle la moyenne de production a été équivalente à 60 % ou plus de la capacité nominale d’usinage, laquelle est de 55 000 tonnes par jour. Depuis l’introduction de minerai à l’usine en mars dernier, le rodage et l’augmentation de la production ont connu un succès constant, malgré les arrêts et redémarrages normalement associés à cette phase initiale des opérations minières.

Sean Roosen, président et chef de la direction, commente les activités de ce deuxième trimestre: «Nous sommes extrêmement fiers des efforts déployés par notre équipe afin de faire évoluer rapidement le projet Canadian Malartic de la phase d’exploration à celle de production minière, surtout en considérant les nombreux défis rattachés au développement d’un projet de 1 milliard $ en secteur urbain.»

Les opérations à Canadian Malartic devraient produire entre 235 000 et 245 000 onces d’or pendant le deuxième semestre de 2011 à un coût d’exploitation estimé à 675$ - 775$ l’once. La progression devrait continuer en 2012 avec la production de la mine devant atteindre approximativement 700 000 onces à un coût d’exploitation estimé à 450$ - 500$ l’once.

Sean Roosen commentant ces prévisions : «Nous visons produire un million d’onces durant les prochains 18 mois dans un contexte de marché de l’or très favorable. Les solides marges bénéficiaires prévues devraient permettre un recouvrement de l’investissement sur le projet en un peu moins que deux ans.»

La mine Canadian Malartic a généré des bénéfices de 1,6 millions $ provenant de la vente de 8 300 onces durant sa période initiale d’exploitation de 43 jours. Les onces restantes produites pendant la production commerciale sont dans le circuit d’inventaire. Au cours du second trimestre, Osisko a enregistré une perte de 23,8 millions $ (0,06 $ par action) principalement attribuable à la radiation du projet Duparquet (10,9 millions $), à des coûts administratifs plus élevés et à des charges financières comptabilisées aux résultats maintenant que la mine Canadian Malartic est en production. La perte pour le deuxième trimestre en 2010 s’élevait à 10,2 millions $ (0,03 $ par action). Il n’y a pas eu d’exploitation minière avant mai 2011.

Pour l’année en cours, la perte s’élève à 29,1 millions $ (0,08 $ par action) comparativement à une perte de 10,7 millions $ (0,03 $ par action) pour la période correspondante en 2010.

Mine Canadian Malartic

La mine Canadian Malartic a produit 46 605 onces d’or au deuxième trimestre à partir du traitement de 1,5 millions de tonnes de minerai. Le début de l’introduction du minerai dans l’usine a eu lieu à la fin de mars. Les statistiques de production pour le trimestre sont présentées dans le tableau ci-dessous:

Pré-production

Production

Total

Tonnes minées de minerai (t)

866 947

829 419

1 696 366

Tonnes usinées (t)

1 010 413

1 470 783

2 481 196

Teneur (g/t Au)

0,69

0,65

0,67

Récupération (%)

87,4

88,0

87,8

Onces produites (oz)

19 505

27 100

46 605

Coût d’exploitation par once ($)

N/A

1 094

N/A

Les coûts de production plus élevés sont attribuables à du matériel initial de basse teneur, à des inefficacités normalement rencontrées durant la période de rodage et aux pressions inflationnistes à l’échelle de toute l’industrie.

La mine a généré un bénéfice d’exploitation de 1,6 millions $ provenant de la vente de 8 300 onces. Les onces restantes ont été catégorisées en tant que stock (inventaire). Avant la production commerciale, pendant la période de mise en service, la Société a enregistré une perte qui a été capitalisée.

Le tableau ci-dessous présente l’état d’exploitation minière pour la période de production:

(000 $)

Revenus d’or

12 429

Coûts d’exploitation

26 860

Coûts d’empilement du minerai

2 406

Total

29 266

Redevances et raffinage

610

Amortissement

4 959

Coûts totaux

34 835

Moins les stocks

(24 040)

Total coûts d’exploitation

10 795

Bénéfice minier net

1 634

Les activités minières ont été affectées par les délais de construction du mur vert séparant la mine du secteur résidentiel, les délais occasionnés par le prélèvement des matériaux utilisés pour la construction du mur dans un secteur à l’extrémité sud-est de la future fosse, les niveaux sonores des opérations minières et, dans une moindre mesure, par l’achèvement accéléré du projet, trois mois en avance de l’échéancier. Ces facteurs ont donné lieu à un accès, dans un premier temps, à du matériel de teneur plus basse que celle prévue par la modélisation lors de la faisabilité. Cependant, la teneur du minerai traité devrait s’améliorer au cours du second semestre. Le matériel de plus basse teneur a eu un impact négatif important sur les coûts unitaires. Il est important de noter, cependant, que les teneurs du minerai exploité sont conformes au modèle de blocs utilisé pour le calcul des réserves (variation moyenne de +2%). Un vaste programme de forage a été exécuté afin d’établir les réserves minières et le plan d’exploitation minière.

Le rodage et l’accroissement de la production de l’usine continuent malgré les arrêts réguliers prévus pour effectuer des vérifications, des réparations et des modifications. Les statistiques de production sont présentées ci-dessous:

Total

heures

disponibles

Heures d’opération

%

Tonnage

(t)

Tonnes/

heure

Tonnes/

par

Jour

Avril

720

468

65

465 900

995

15 530

Mai

744

646

87

892 553

1 382

28 792

Juin

720

679

94

1 122 742

1 654

37 425

Juillet*

744

595

80

1 006 497

1 691

32 468

Août (7)

168

151

90

271 962

1 800

38 852

* Trois journées complètes d’arrêt pour changer le blindage du broyeur semi-autogène

Un nouveau record de tonnage journalier de 47 485 tonnes traitées a été établi le 7 août 2011.

La période de rodage et d’accroissement de la production a démontré que la dureté de la roche était telle que prévue et que les performances du concasseur et des broyeurs à boulets étaient meilleures que celles anticipées selon leurs critères de conception. Par ailleurs, l’indice de résistance à l’impact du minerai dans le broyeur semi-autogène (SAG), obtenu durant cette même période, a montré une plus faible valeur de broyabilité. L’addition d’un circuit de pré-concassage permettra une augmentation de capacité à 60 000 tonnes et plus par jour. Les équipements ont été commandés et seront en opération au début de 2012, avec des coûts de projet estimés à 32 millions $. Entretemps, une unité de concassage mobile a été installée afin de permettre d’augmenter la capacité de concassage.

Exploration et développement

La Société continue de poursuivre activement la croissance de ses réserves et ressources au moyen de programmes intensifs de forage autour de la mine Canadian Malartic, sur son projet Hammond Reef ainsi que sur différents projets d’exploration de base dans l’est du Canada. Un total de 88 336 mètres (341 sondages) ont été forés pendant le deuxième trimestre, consistant principalement en forage de définition sur Hammond Reef.

Suivant une évaluation des résultats du programme d’exploration de 15 millions $ sur le projet Duparquet, la Société a choisi de notifier Clifton Star Resources de son retrait du partenariat. En conséquence, une radiation de 10,9 millions $ a été enregistrée au deuxième trimestre.

Conférence téléphonique portant sur les résultats du deuxième trimestre 2011

Osisko tiendra une conférence téléphonique vendredi, le 12 août à 10:00 AM HAE, pendant laquelle la haute direction commentera les résultats financiers et fera le bilan de ses récentes activités. Les personnes intéressées à participer à la conférence téléphonique sont priées de composer le 416-981- 9000 (appels locaux de Toronto et internationaux), ou le 1-800-755-1805 (sans frais en Amérique du Nord). Un téléphoniste redirigera les participants à la conférence téléphonique. Il sera possible d’écouter l’enregistrement de la conférence pendant 14 jours en composant le 416 626 4144 ou sans frais 1-800 997 6910, puis le code d’accès 21534865.

Les principaux éléments résumant la situation financière de la Société sont présentés cidessous (en millions de dollars) :

30 juin 2011

31 décembre, 2010(1)

Liquidités (2)

                      175,7

                      397,9

Fonds de roulement

                      101,5

                      282,9

Actif total

                   1 951,4

                   1,958,9

Dette totale

                      289,4

                      287,9

Avoir des actionnaires

                   1 586,6

                   1 594,0

(1) Révisé conformément aux IFRS

(2) Comprend la trésorerie et les équivalents de trésorerie, les placements temporaires et la trésorerie affectée.

Les états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités et le rapport de gestion pour la période terminée le 30 juin 2011 seront déposés sur SEDAR le 15 août 2011.

Au sujet de Corporation Minière Osisko

Corporation Minière Osisko exploite la mine d’or Canadian Malartic à Malartic, Québec et poursuit ses activités d’exploration sur diverses propriétés, dont le projet aurifère Hammond Reef dans le nord de l’Ontario.

M. Luc Lessard, ing., vice-président senior et chef de l’exploitation d’Osisko est la personne qualifiée qui a révisé ce communiqué et qui est responsable des données techniques qui y sont présentées, incluant la vérification des données divulguées.

Mise en garde concernant les estimations de ressources minérales

Dans le présent communiqué, les termes ressources mesurées, indiquées et présumées sont utilisés comme des mesures relatives du niveau de confiance dans l'estimation des ressources. Le lecteur est avisé que les ressources minérales ne sont pas des réserves minérales économiques et que la viabilité économique de ressources qui ne sont pas des réserves minérales n'a pas été démontrée. De plus, les ressources présumées sont considérées trop spéculatives d'un point de vue géologique pour y appliquer des considérations économiques. On ne doit pas supposer que des ressources minérales présumées seront éventuellement converties, en tout ou en partie, à une catégorie supérieure. Selon la réglementation canadienne, les estimations de ressources minérales présumées ne peuvent servir de base pour les études de faisabilité ou de préfaisabilité ou les études économiques, à l'exception des études d'évaluation préliminaire tel que défini par le Règlement 43-101. Le lecteur est avisé qu'on ne doit pas supposer que des travaux ultérieurs sur les ressources citées se solderont par des réserves minérales pouvant être exploitées de façon économique

Énoncés prospectifs

Certains énoncés compris dans ce communiqué peuvent être considérés comme des « énoncés prospectifs ». Tous les énoncés dans ce communiqué qui ne sont pas des faits historiques et qui font référence à des événements ou des développements que la Société prévoit sont des énoncés prospectifs. Les énoncés prospectifs sont des énoncés qui ne sont pas des faits historiques et qui peuvent généralement mais pas forcément être identifiés par l'emploi de mots comme « prévoit », « planifie », « anticipe », « croit », « a l'intention », « estime », « projette », « potentiel » et d'autres expressions semblables, ou que des événements ou des conditions « se produiront », « pourraient » ou « devraient » se produire. Bien que la Société est d'avis que les attentes exprimées dans ces énoncés prospectifs se fondent sur des hypothèses raisonnables, incluant sans s'y limiter, que toutes les conditions techniques, économiques et financières seront rencontrées de façon à ce que le projet Canadian Malartic atteigne le stade de production commerciale, ces énoncés ne garantissent pas les résultats futurs, et les résultats réels pourraient différer sensiblement des résultats prévus dans les énoncés prospectifs. Parmi les facteurs qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent sensiblement des résultats prévus dans les énoncés prospectifs, citons notamment le prix de l'or, l'accès à des consultants et du personnel qualifiés dans les secteurs du développement minier et du traitement du minerai, les résultats découlant des activités d'exploration et de mise en valeur, l'expérience limitée de la Société en matière d'exploitation et de mise en valeur de propriétés minières, les risques non assurés, l'évolution de la réglementation, les vices de titres, la disponibilité de la main-d'œuvre, du matériel et de l'équipement, les délais d'obtention des approbations gouvernementales, le rendement réel des installations, de l'équipement et des procédés par rapport aux spécifications et aux attentes, les impacts environnementaux imprévus sur les activités minières, les prix des substances, l'accès soutenu à des capitaux et du financement, et la conjoncture économique en général. Ces facteurs sont plus amplement décrits dans la plus récente Notice annuelle de la Société déposée sur SEDAR, laquelle fournit également d'autres hypothèses générales en lien avec ces énoncés. La Société met en garde le lecteur à l'effet que la liste de facteurs importants ci-dessus n'est pas exhaustive. Les investisseurs et les autres lecteurs qui se fondent sur les énoncés prospectifs de la Société devraient porter une attention particulière aux facteurs mentionnés ci-dessus, ainsi qu'aux incertitudes qu'ils sous-tendent et aux risques qu'ils comportent. La Société est d'avis que les attentes reflétées dans ces énoncés prospectifs sont raisonnables, mais il n'y a aucune garantie que ces attentes s'avéreront exactes.