Au second semestre 2015, le chiffre d'affaires de Passat (-14,44% à 3,85 euros) s'est établi à 24,93 millions d'euros (-7%), alors que le groupe prévoyait de maintenir la progression de ses ventes sur cette période. Celles-ci avaient augmenté de 6,6% sur les six premiers mois de l’année. En Europe du Sud, les ventes du spécialiste de la vente assistée par image sont en baisse de 28% sur le second semestre à 1,77 millions d'euros.

Aux États-Unis, le groupe enregistre un chiffre d'affaires en baisse à 9,47 millions d'euros.
Sur l'ensemble de l'exercice 2015, les ventes de Passat sont de 47,38 millions d'euros, en baisse de 1% par rapport à 2014. Cette décroissance de l'activité s'explique notamment par des ventes en baisse de 23,9% à 3,78 millions d'euros en Europe du Sud, pénalisée par la réorganisation de la filiale espagnole. Par ailleurs, les ventes en France, qui représentent 68% de l'activité de Passat, sont stable à 32,37 millions d'euros (+0,1%).

Aux États-Unis, l'activité est en retrait de 9,5% à taux de change constants, en raison d'une part, de la légère baisse des ventes de la bûche d'entretien suite à un début d'hiver doux, et d'autre part, au déclin accéléré du gant anti-chaleur qui pâtit d'une concurrence accrue de copies à prix cassés. Cependant, avec l'effet de change favorable, Passat réalise sur la zone américaine un chiffre d'affaires de 11,23 millions d'euros en hausse de 6,4%.

En termes de perspectives, le groupe Passat ne prévoit pas, du fait d'éléments hors exploitation, des résultats 2015 au même niveau que l'année précédente. Dans un contexte économique toujours sensible, Passat reste prudent quant à ses prévisions 2016. La recherche de produits toujours plus innovants et la conquête de nouveaux réseaux de distribution seront plus que jamais les objectifs prioritaires du groupe pour les années à venir.

Passat publiera ses résultats annuels 2015, mardi 26 avril 2016 avant bourse.


AOF - EN SAVOIR PLUS
Distribution spécialisée
Selon la Fédération du Commerce Spécialisé, Procos, l'activité du secteur s'est redressée en avril 2015, après une forte baisse de 5,3% en mars 2015 par rapport à mars 2014. En avril l'activité a progressé de 2,7% par rapport à avril 2014. Cela s'explique par un impact historique favorable car l'activité avait reculé de 1,2% en avril 2014. De plus, les conditions météorologiques clémentes ont soutenu l'activité. Les moyennes surfaces de périphérie (+ 3,2%) et les secteurs de l'équipement de la maison et l'équipement de la personne sont les premiers bénéficiaires de cette embellie. En cumul sur les quatre premiers mois de 2015, l'activité du commerce spécialisé a néanmoins reculé de 0,9% et de 2,1% sur le premier trimestre. Après 13.000 fermetures de boutiques indépendantes en 2013 et 8.000 en 2014, la Fédération nationale de l'habillement (FNH) a fait des propositions pour le commerce indépendant de centre-ville. Elle est ouverte aux compromisâ‰concernant les ouvertures le dimanche, qui consistent à ouvrir davantage, dans certaines zones. Elle souhaite surtout en finir avec le «deux poids deux mesures» qui, trop souvent, pénalise les commerces indépendants par rapport aux grandes chaines.
Communication - Medias
La consolidation devrait se poursuivre dans les médias car le contexte est favorable à une poursuite des rapprochements, en particulier dans l'audiovisuel. Les grands groupes détiennent près de 13 milliards d'euros de liquidités, leur permettant de réaliser des opérations. Les sociétés du secteur, qui ont souvent des marges bien plus faibles qu'avant la crise, ont intérêt à atteindre une taille critique pour trouver des relais de croissance. Ainsi, dans la télévision, racheter des petites chaînes permet de tirer profit de la fragmentation de l'audience observée depuis plusieurs années. Jusqu'à présent, à la différence de leurs concurrents étrangers, les intervenants ont peu investi en France. Tous ont néanmoins affiché leur volonté de se développer dans le secteur des médias, sans compter sur les ambitions des opérateurs télécoms.