Selon JPMorgan AM, il est peu probable que la récente remontée des cours du pétrole brut suffise à combler les déficits budgétaires béants de l'Arabie saoudite, où les autorités ont dépensé 36 milliards de dollars de réserves - soit environ 5% des réserves nettes de change du pays - entre février et mars.

Bien que certaines de ces dépenses correspondent à des frais exceptionnels liés à la récente transition à la tête du royaume, une grande partie a servi à financer des salaires et des investissements à la suite de la chute des revenus provoquée par la baisse de 50 % des prix du pétrole l'an dernier, indique la société de gestion.

Selon elle, le rythme de diminution des réserves de change soulève la grave question de savoir combien de temps l'Arabie saoudite pourra laisser les cours du pétrole flotter avant de limiter l'offre pour soutenir un environnement de prix plus élevés à l'échelle mondiale.