NEW YORK, 15 décembre (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé en baisse de près de 3,5% lundi sur le marché new-yorkais Nymex, poursuivant leur chute entamée il y a cinq mois après que l'Opep a une nouvelle fois exclu toute diminution de sa production et qu'un responsable des Emirats Arabes Unis a dit qu'une réunion d'urgence de l'institution n'était pas nécessaire.

Le contrat janvier sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a plongé de 1,90 dollar, soit -3,29%, à 55,91 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent cédait 97 cents (1,57%) à 60,88 dollars.

Sur fonds de déséquilibre croissant entre une offre abondante et une demande atone, les deux cours de référence poursuivent ainsi sur leur chute de la semaine dernière, au cours de laquelle ils avaient abandonné plus de 10%.

Depuis le mois de juin, quand le Brent se traitait à plus de 115 dollars le baril et le WTI aux alentours de 107 dollars, les deux cours de référence ont perdu près de la moitié de leur valeur.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) peut faire face à la chute des cours de pétrole observée depuis des mois et donc maintenir sa production inchangée, a déclaré dimanche le secrétaire général de l'Opep, estimant que la faiblesse du marché ne reflétait pas les fondamentaux.

Suhail Ben Mohammed al-Mazroui, ministre du Pétrole des Emirats Arabes Unis a de son côté déclaré qu'il n'y avait pas besoin de convoquer une réunion d'urgence de l'Opep pour stabiliser les prix.

Dans les premiers échanges, le pétrole était orienté en hausse après des informations relatives à la fermeture des deux principaux ports pétroliers de Libye en raison de combats entre factions. (Barani Krishnan, enoit Van Overstraeten pour le service français, édité par)