NEW YORK, 30 janvier (Reuters) - Les cours du pétrole ont terminé sur un bond de plus de 8% vendredi à New York, portés à la fois par un regain des violences en Irak et, surtout, par une chute du nombre de plate-formes de forage aux Etats-Unis, mais cela ne les empêche pas d'accuser un septième mois consécutif de repli, du jamais vu.

Le contrat mars sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 3,71 dollars, soit +8,33%, à 48,24 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 3,57 dollars (+7,27%) à 52,70 dollars.

Sur l'ensemble de la semaine, le WTI affiche une hausse de près de 6% et le Brent un gain de quelque 8%.

Mais, pour les deux cours de référence de l'or, il ne s'agit que de la deuxuième progression hebdomadaire en 10 semaines.

Sur l'ensemble du mois de janvier, le WTI a perdu près de 9,5% et le Brent environ 8%. Cela vient après des chutes de respectivement 46% et 48% sur l'ensemble de 2014.

Une offre rendue très abondante par le boom du gaz de schiste aux Etats-Unis et par le refus de l'Opep de tailler dans sa production face à une demande atone du fait du ralentissement économique mondial est largement responsable du plongeon de quelque 60% des cours du brut depuis le mois de juin.

Selon un enquête menée par le groupes de services pétroliers Baker Hughes, le nombre de tour de forage aux Etats-Unis a reculé de 94 cette semaine, repli le plus marqué depuis 1987, qui illustre le pression qui fait peser la chute des cours de l'or noir sur les producteurs de pétrole.

L'Irak a enregistré vendredi une nouvelle journée de violence, avec plusieurs combats entre djihadistes de l'Etat islamique et combattants kurdes dans le nord du pays et l'explosions de bombes à Bagdad et Samarra. (Benoit Van Overstraeten pour le service français)