BRASILIA, 23 mai (Reuters) - L'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a une nouvelle fois été accusé de corruption par le ministère public qui l'accuse d'avoir orchestré un vaste système de corruption.

Au pouvoir de 2003 à 2011, Lula est déjà impliqué dans cinq procédures distinctes, toutes ouvertes sur des soupçons de corruption. La première de ces procédures devrait connaître une issue d'ici juillet.

Selon la législation brésilienne, il revient désormais à un juge fédéral de décider si l'ancien chef d'Etat devra être poursuivi pour les nouvelles accusations dont il fait l'objet.

Le parquet brésilien l'accuse d'avoir dirigé un système de corruption par le biais duquel des dirigeants du groupe pétrolier public Petrobras et des dirigeants politiques de tous bords ont reçu des pots-de-vin.

Aucun des avocats de Lula n'a pu immédiatement répondre aux demandes de commentaires formulées par Reuters. L'ancien président a toujours réfuté toutes les accusations portées contre lui.

Egalement accusé de corruption, le président actuel, Michel Temer, est lui-même visé par des appels à la démission. Il toutefois une nouvelle fois prévenu qu'il ne renoncerait pas à sa fonction et ce même si la Cour suprême venait à l'inculper formellement. (Alonso Soto, Nicolas Delame pour le service français)