Le groupe avait suspendu ses ventes en Iran début 2012 lors de l'extension au secteur automobile des sanctions internationales imposées à la République islamique en raison de ses activités nucléaires.

L'entrée en vigueur de l'accord de juillet 2015 encadrant le programme nucléaire iranien a abouti mi-janvier à la levée de ces sanctions et Peugeot a annoncé fin janvier la création d'une coentreprise avec le constructeur automobile Iran Khodro pour régulariser la production actuelle de ses voitures sur le sol iranien et préparer la fabrication locale de nouveaux véhicules.

"Le versement d'indemnités à l'Iran est inclus dans le nouveau contrat, mais le contenu de ce contrat reste confidentiel", a déclaré le ministre Mohammad Reza Nematzadeh, cité samedi par l'agence de presse Tasnim.

Un porte-parole de PSA n'a pas souhaité faire de commentaire sur les détails du contrat mais déclaré que l'accord avec l'Iran était "bon" et "équilibré".

Les "faucons" iraniens avaient critiqué le président Hassan Rohani pour avoir ouvert la voie à un contrat avec PSA, première marque en Iran avec une part de marché de l'ordre de 30% avant son départ en 2012, sans versement d'indemnités.

(Bozorgmehr Sharafedin, avec Gilles Guillaume à Paris; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)