Force ouvrière, la CFDT, la CFTC et le SIA, qui représentent à eux quatre près de 60% des voix, ont estimé que le dispositif apportait des garanties similaires aux mobilités externes sécurisées des années précédentes.

La CGT a pour sa part indiqué qu'elle voterait contre ce nouveau plan de suppression d'emplois.

La RCC, nouveau dispositif controversé introduit par la réforme du Code du travail d'Emmanuel Macron, permet à une entreprise d'engager un plan de départs volontaires de manière simplifiée et sans à avoir à justifier de difficultés économiques.

Signe que la RCC ne fait pas l'unanimité sur tous les sites de PSA, la CFDT signera l'accord mais l'élu du syndicat au CCE votera contre.

La CFE-CGC, qui pèsent environ 20%, a indiqué pour sa part qu'elle ne ferait connaître sa position qu'à l'issue de la consultation prévue lors d'un comité central d'entreprise (CCE) vendredi.

Le syndicat de l'encadrement, qui a signé tous les précédents accords de compétitivité de PSA, aimerait aussi obtenir des engagements pour que le départ de salariés ne dégrade pas les conditions de travail de ceux qui restent.

Le groupe PSA est ainsi parti pour être la première grande entreprise à adopter la RCC. L'enseigne de prêt-à-porter Pimkie, première à s'être penchée sur la question, dès le 8 janvier, a essuyé un refus de la part de la majorité de ses syndicats.

(Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)