Pharmagest (-0,39% à 43,06 euros) est sous pression pour la deuxième séance consécutive, ses ventes du troisième trimestre ayant été marquées par un ralentissement de sa division Fintech. En Bourse, l’année 2017 demeure cependant nettement favorable pour le spécialiste français de l'informatique officinale dont l’action progresse de 23%, soit le double de la hausse de l’indice SBF 120.

Entre juillet et septembre, Pharmagest a réalisé un chiffre d'affaires en progression de 8,46% de 32,54 millions d'euros. Il est ressorti en dessous des attentes de Gilbert Dupont qui visait 34,4 millions d'euros. L'analyste met en cause la division Fintech, dont les ventes ont progressé de seulement 14,1% à 3,4 millions d'euros, là où il ciblait 5,3 millions d'euros.

La société a justifié cette contreperformance par un effet saisonnier : peu d'investissements sont réalisés pendant la période estivale du fait des congés. Pharmagest s'est d'ailleurs voulu rassurant, le niveau d'activité enregistré sur les mois de septembre et d'octobre lui permettant "d'envisager sereinement les prochains mois".

A fin septembre, la division Fintech de Pharmagest affiche un chiffre d'affaires de 12,50 millions d'euros, en progression de 73,13%. Elle représente 11,95% du chiffre d'affaires global du groupe contre 7,8% sur l'ensemble de l'année 2016. Créée en 2015, elle met en place des solutions de financement de biens en location pour le secteur tertiaire.