La cour a confirmé le jugement du tribunal de Grenoble qui considérait le projet de parc de loisir illégal du fait de son incompatibilité avec la loi sur l’eau.

    La juridiction administrative a en revanche autorisé Pierre et Vacances à détruire ou déplacer des espèces protégées ou les habitats de ces dernières.

    Le groupe a immédiatement fait connaître son intention de se pourvoir en cassation.

    Les écologistes se sont félicités de cette décision de justice, demandant à Pierre et Vacances de la respecter.

"Il faut que le département de l’Isère arrête de soutenir un projet bancal et écologiquement désastreux à long terme et revienne sur sa motion de soutien inconditionnelle à Center Parcs", commente dans un communiqué Olivier Bertrand, élu Vert.

"Cette décision de justice est claire. Le projet de Center Parcs de Roybon est illégal", ajoute Myriam Laïdouni Denis, élue iséroise du groupe.

Elle en appelle au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, ainsi qu’à la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, leur demandant "une réaction politique".

Des associations sont à l’origine des recours administratifs engagés contre les arrêtés préfectoraux autorisant la construction.

    Le projet prévoit de construire, sur une superficie de 200 hectares, une bulle tropicale avec 990 cottages, des commerces et un centre aquatique en pleine forêt de Chambaran.

(Catherine Lagrange, édité par Yves Clarisse)