"Quand avez-vous décidé d’introduire votre société en bourse ?
Nous nous sommes introduits sur le marché libre depuis 2009 sur les conseils de notre partenaire financier Arkeon Finance. Si nous réussissons l'augmentation de capital de 6M€ actuellement en cours, nous passerons sur Alternext qui est plus liquide.

Aller sur Alternext s’est imposé comme une suite logique…
Absolument.

Vous n’avez pas envisagé une autre place de cotation que Paris ?
Non. Notre implantation et nos clients sont en France. Nous sommes pour l’instant encore dans un stade de développement précoce même si nous avons déjà des visées dans d’autres zones géographiques comme l’Allemagne et les Etats-Unis.

Que vous a apporté votre entrée en bourse ?
Notre cotation sur le marché libre a donné à la société une certaine notoriété et une certaine crédibilité et a renforcé de ce fait la confiance des investisseurs à venir vers notre titre.
Nous sommes une petite société qui s’adresse à des grands marchés. Nous visons des marchés pharmaceutiques, cosmétiques, et agrochimiques. Nos clients ne sont que des groupes mondiaux. Etre cotés nous a aidés à signer notre premier contrat.

Quel changement a entrainé votre entrée sur le marché libre ?
Nous étions une société avec trois actionnaires. Nous avons levé 2 millions d’euros au travers de paniers défiscalisés chez Arkeon Finance. Nous nous sommes retrouvés avec près de 2000 actionnaires. Nous sommes ainsi entrés dans une toute nouvelle dimension.
Nous avions cependant confiance dans l’expertise de notre partenaire.

Aviez-vous rencontré des difficultés d’ordre administratif ?
Aucunement sur le marché libre. En revanche la procédure pour entrer sur Alternext a été plus fastidieuse. Faisant appel public à l’épargne, nous avons été conduits à rédiger un document de base beaucoup plus complet.

Avez-vous été aidés par l’AMF ou Euronext ?
Nous avons été guidés par l’AMF à travers ses multiples questions. Nous nous sommes surtout appuyés sur notre listing sponsor, Arkeon Finance, et notre cabinet juridique, notre cabinet comptable et notre commissaire au compte.
Nous avons rencontré à plusieurs reprises les experts d’Euronext qui nous ont vivement encouragés.

Quel ressenti avez-vous de la procédure qui vous a permis de vous déplacer du marché libre vers Alternext ?
La procédure est fastidieuse et nécessite une forte mobilisation. Nous avons commencé la rédaction de notre document de base en octobre. Nous l’avons soumis à l’AMF début janvier. Il y a ensuite eu un mois d’échanges pour faire évoluer le document. 15 jours se sont ensuite écoulés pour la note d’opération.
Nous avons obtenu le visa de l’AMF le 10 mars. Nous avons commencé la période de souscription à l’augmentation de capital le 11 mars. Celle-ci prend fin le 31 mars. Sous réserve du succès de l’opération, notre transfert vers Alternext sera concrétisé à l’issue de l’opération.
Nous voulons lever 6 millions d’euros avec des clauses d’extension et de sur allocation de 15% chacune, ce qui fera au maximum 8 millions d’euros environ.

Si vous deviez donner une recommandation sur une modification à apporter à la procédure de transfert pour la simplifier…
Le document a été long à rédiger, les questions ont été nombreuses, mais je pense que cela était légitime afin d’attester de la sincérité de notre démarche et de bien expliquer notre marché et notre activité dès lors que nous faisions appel public à l’épargne.

Quelle vision avez-vous de la prolifération des cotations de sociétés dans le secteur des biotechs avec Poxel, Bone Therapeutics, Safe Orthopaedics, Valneva et Quantum Genomics ?
Cette prolifération nous semble très positive d’autant que les technologies développées sont intéressantes et présentent du potentiel. Cela nous rend optimiste pour la suite des évènements.

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