Poxel, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants contre les désordres du métabolisme, et notamment le diabète de type 2, a indiqué qu’au 30 juin 2017, la trésorerie et équivalents de trésorerie s’élevaient à 34,9 millions d’euros (39,8 millions de dollars) contre 45,6 millions d’euros au 31 décembre 2016. Poxel ne réalise pas de chiffre d’affaires et consacre l’essentiel de ses ressources à la Recherche et au Développement (R&D).
Les coûts de R&D du premier semestre 2017 se sont élevés à 6,3 millions d'euros, à comparer avec 8,5 millions, un an auparavant.
Ils reflètent principalement le coût des études cliniques pour l'Imeglimine et pour le PXL770. La diminution des coûts de R&D par rapport au premier semestre 2016 s'explique essentiellement par l'achèvement de l'essai clinique de Phase 2b de l'Imeglimine au Japon, dont les premiers résultats ont été publiés en mai 2017.
Les coûts de R&D s'entendent nets du crédit d'impôt recherche (CIR) qui a généré un produit de 1,6 million d'euros au premier semestre 2017.
Au premier semestre, le groupe a essuyé une perte nette de 9,7 millions d'euros, conforme aux anticipations, contre une perte de 12,4 millions d'euros un an plus tôt.
Poxel est une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de traitements innovants contre les maladies métaboliques, dont la stéatohépatite non-alcoolique (NASH) et les maladies rares.
TWYMEEG® (Imeglimine), produit phare de Poxel et premier de sa classe de médicaments, qui cible le dysfonctionnement mitochondrial, est commercialisé au Japon pour le traitement du diabète de type 2.
Pour le traitement de la NASH, le PXL065 a atteint son critère principal d'évaluation dans une étude de phase II, et le PXL770 a terminé une étude de Phase IIa de preuve de concept en atteignant ses objectifs. Dans le domaine de l'adrénoleucodystrophie (ALD), maladie métabolique héréditaire rare, la société a l'intention d'initier des études de preuve de concept de Phase IIa avec les PXL065 et PXL770 chez des patients atteints d'adrénomyéloneuropathie (AMN).