La biotech Poxel SA vient de publier sa position de trésorerie et son chiffre d’affaires pour le quatrième trimestre 2017. Au 31 décembre 2017, la trésorerie et les équivalents de trésorerie s’élevaient à 53,4 millions d’euros. Au cours du quatrième trimestre, Poxel a généré un chiffre d’affaires de 5,2 millions d’euros. Ce chiffre comprend une partie du versement initial de 36 millions d’euros (42 millions de dollars) reçu de Sumitomo Dainippon Pharma dans le cadre du partenariat stratégique annoncé le 30 octobre 2017.

Il comprend également la refacturation à Sumitomo Dainippon Pharma des coûts encourus au cours du quatrième trimestre dans le cadre du programme de développement de phase III de l'Imeglimine au Japon. Ces deux composantes sont comptabilisées en chiffre d'affaires à l'avancement des coûts engagés dans le programme de phase III Trials of IMeglimin for Efficacy and Safety (TIMES).

Par ailleurs, les coûts encourus et refacturés au quatrième trimestre seront encaissés au cours du premier trimestre 2018. En outre, au cours du trimestre, Poxel a reversé à Merck Serono un pourcentage à deux chiffres (bas de fourchette) du versement initial reçu de Sumitomo Dainippon Pharma. " La consommation de trésorerie du quatrième trimestre a été conforme aux prévisions de la société ", peut-on lire, dans le communiqué.

En 2017, la société indique avoir réalisé des progrès cliniques significatifs pour l'Imeglimine et le PXL770, et avoir franchi une étape majeure par la signature, au cours du quatrième trimestre, d'un partenariat stratégique avec Sumitomo Dainippon Pharma pour le développement et la commercialisation de l'Imeglimine au Japon, en Chine et dans 11 autres pays.

Cet accord prévoit un versement initial de 36 millions d'euros, suivi de paiements liés à l'atteinte d'objectifs de développement et de vente pouvant atteindre environ 219 millions d'euros, ainsi que des redevances à deux chiffres, croissantes, basées sur les ventes nettes.

Poxel et Sumitomo Dainippon Pharma développent conjointement l'Imeglimine pour le traitement du diabète de type 2 au Japon, et Sumitomo Dainippon Pharma en supporte les coûts de phase III et de commercialisation. Sumitomo Dainippon Pharma assumera seul le développement et la commercialisation de l'Imeglimine en Chine et dans 11 autres pays.