Publicis a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 260 millions d'euros, en retrait de 16,9% et une marge opérationnelle de 435 millions d'euros, en recul de 5,4%. Elle a représenté 13% du revenu du groupe de communication, contre 13,7% un an plus tôt à la même époque. Le revenu s'est élevé à 3,358 milliards d'euros, en progression de 0,2%. La croissance organique a, elle, atteint 1,8%, dont +0,5% au deuxième trimestre pour un revenu de 1,76 milliard. Le consensus Reuters était de 1,875 milliard. La croissance organique s'élevait à 5% au premier trimestre.

« Comme nous l'avions prévu depuis l'automne dernier, le deuxième trimestre marque le pas. Il faut toutefois souligner que la faiblesse est plus forte qu'attendu du fait du retard de croissance en Europe et dans les économies émergentes et surtout de décalages ou d'annulations de campagnes de certains clients », a reconnu Maurice Lévy, Président du Directoire de Publicis Groupe.

« La marge reste solide, bien qu'en retrait, du fait d'une croissance en retard et de traitements comptables. Selon nos critères, ces chiffres ne sont pas satisfaisants. Ils ne correspondent pas à nos capacités », a-t-il ajouté.

S'agissant des perspectives, Publicis a confirmé qu'il repartait sur une croissance plus soutenue au second semestre et que cela devrait être perceptible dès le troisième trimestre. « La situation en Europe et la lente remontée des pays émergents nous incitent à la prudence sur la croissance attendue et à agir en priorité sur la maîtrise des coûts afin de dégager une marge beaucoup plus proche de nos objectifs pour l'ensemble de l'année », a expliqué le groupe de communication.

Publicis a précisé que plan à l'horizon 2018, tel qu'il a été annoncé le 23 avril 2013, est en cours de révision pour tenir compte de la nouvelle donne des marchés et des investissements à faire pour atteindre plus tôt tous ses objectifs de transformation.