L'action Publicis (-4,93% à 55,97 euros) affiche la plus forte baisse de l'indice CAC 40 après avoir averti qu'il lui serait « difficile » d'atteindre son objectif d'une croissance organique du revenu de 4% en 2014. Le groupe de communication a connu un ralentissement plus fort que prévu de sa croissance organique au deuxième trimestre, pénalisée par une performance décevante en Europe et son projet de fusion avorté avec l'américain Omnicom qui a mobilisé son équipe dirigeante.

La croissance organique a atteint seulement 0,5%, à comparer avec 3,3% au premier trimestre et un consensus de 1,7%. Au premier semestre, son revenu s'est ainsi élevé à 3,358 milliards d'euros, ressortant en-dessous des attentes des analystes de 3,45 milliards.

Le résultat net part du groupe a, lui, reculé de 16,9% à 260 millions d'euros et sa marge opérationnelle de 5,4% à 435 millions d'euros. Cette dernière est inférieure au consensus de 474 millions d'euros. Elle a représenté 13% du revenu du groupe de communication, contre 13,7% un an plus tôt à la même époque.

S'agissant de ses perspectives, Publicis est resté vague, se contentant d'anticiper une croissance plus soutenue au second semestre. Cette amélioration devrait être perceptible dès le troisième trimestre, a-t-il précisé.

Jugeant insatisfaisante la marge opérationnelle du premier semestre, Maurice Lévy, Président du Directoire de Publicis, a par ailleurs indiqué qu'il comptait agir en priorité sur la maîtrise des coûts.

(C.J)