Le groupe néerlandais a passé 21 millions d'euros dans ses charges d'exploitation du trimestre au titre des efforts de réduction de coûts à sa filiale internet basée aux Etats-Unis, acquise en 2016 pour 429 millions de dollars (365 millions d'euros).

Vers 10h00 GMT, l'action Randstad cède plus de 5% à la Bourse d'Amsterdam, à un plus bas d'un mois, après avoir gagné 7% sur les trois derniers mois.

KBC Securities, qui conserve une recommandation "accumuler" sur le titre, a attribué cette correction au moins en partie aux coûts de restructuration relativement élevés chez Monster.

"Les investissements dans le digital et la restructuration chez Monster continuent de peser sur le levier opérationnel et l'expansion des marges", écrit KBC dans une note. "L'action s'est bien comportée avant la publication des résultats du troisième trimestre et nous pensons que ces derniers ne contiennent pas grand chose qui puisse lui permettre d'aller plus haut."

Le chiffre d'affaires de Randstad a progressé de 10% à 5,87 milliards d'euros et le résultat courant avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) a augmenté de 6% à 288 millions d'euros.

Les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un Ebita courant de 288 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 5,9 milliards d'euros.

La croissance est venue principalement d'Europe où les ventes ont augmenté de 11% avec des progressions à deux chiffres supérieures encore en Espagne, en Italie et en France.

"Il y a de la croissance partout en Europe", a dit le directeur financier du groupe Robert Jan van de Kraats. "Tous les marchés sont en croissance et le moteur de cela sont les emplois dans le secteur manufacturier."

Randstad a dit s'attendre à des performances comparables à celles du troisième trimestre sur l'ensemble de l'année.

(Marc Joanny pour le service français, édité par Véronique Tison)

par Anthony Deutsch