La sortie de Reckitt renforce la position du laboratoire britannique GlaxoSmithKline qui, selon des sources proches du dossier, travaillait à une offre.

Il est possible que Pfizer reçoive plus d'offres d'ici la date limite de jeudi pour leur présentation, ont ajouté les sources.

"L'acquisition de l'ensemble du pôle produits de santé et d'hygiène grand public de Pfizer ne remplissait pas nos critères d'achat et une acquisition partielle n'était pas possible", a expliqué le groupe britannique de produits de grande consommation.

Il a ajouté que la priorité restait la croissance interne et l'intégration de Mead Johnson Nutrition.

"Pfizer continue d'évaluer des alternatives stratégiques éventuelles pour ce segment, c'est-à-dire une scission, une vente ou toute autre transaction, et enfin le conserver; nous n'avons pas encore pris de décision mais nous pensons toujours en prendre une en 2018", a dit Pfizer.

Le laboratoire américain espère tirer une vingtaine de milliards de dollars de la vente de ce segment, qui comprend entre autres les antalgiques Advil, selon les sources.

(Greg Roumeliotis et Carl O'Donnell à New York,; Martinne Geller et Ben Hirschler à Londres, Manas Mishra et Rama Venkat Raman à Bengalore,; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Reckitt Benckiser, GlaxoSmithKline, Pfizer