Recyclex pourrait être entouré. Le titre a bondi de 15,87% à 2,24 euros pour prendre la tête du SRD à la reprise de sa cotation hier. L'action du spécialiste du recyclage du plomb et du plastique avait été suspendue le 6 novembre dernier sur un cours de 1,95 euro faisant ressortir une capitalisation boursière de quelque 47 millions d'euros. Les investisseurs sont rassurés par la décision de Glenclore, son principal actionnaire, de ne pas résilier le prêt de 16 millions d'euros qu'il lui a accordé en octobre malgré la nouvelle assignation de la part des liquidateurs de Metaleurop Nord SAS.


Ces derniers veulent que Recylex participe à hauteur de 22 millions d'euros à l'indemnisation de ces anciens salariés. Un contentieux qui fait peser un risque financier sur la société.

L'enjeu est d'importance : le prêt de Glenclore a principalement pour objet de permettre à Recylex de financer les deux dernières échéances de son plan de continuation.

Toutefois, en cas d'évolution défavorable de cette procédure, le prêteur pourra utiliser cette faculté de résiliation anticipée", ce qui lui permettrait de demander le remboursement des sommes empruntées, a précisé Recylex.

Toutefois, en cas d'évolution défavorable de cette procédure, le prêteur pourra utiliser cette faculté de résiliation anticipée (ce qui rendrait exigibles toutes sommes empruntées au titre dudit prêt).

Par ailleurs, ce prêt ne couvrant ni les besoins de trésorerie liés aux travaux de réhabilitation de l'Estaque, ni ceux liés au cycle d'exploitation, les recherches de financements destinés à la finalisation de ces travaux et aux besoins prévisionnels du périmètre allemand se poursuivent. Ces besoins vont s'accentuer lors du grand arrêt de maintenance de la fonderie de Nordenham programmé à la fin du premier trimestre 2015.

Recylex a par ailleurs publié chiffre d'affaires neuf mois de 327,4 millions d'euros, en hausse de 6%. Au troisième trimestre, il ressort à 106,9 millions (+1%).