Rémy Cointreau affiche un gain en fin de séance de 1,5% profitant d'un relèvement de recommandation de la Société Générale (SG).

Le bureau d'analyses a relevé ce matin son conseil sur le titre du groupe de spiritueux de neutre à l'achat. Principaux arguments en faveur du détenteur de la marque de cognac Rémy Martin : une 'croissance toujours vigoureuse aux Etats-Unis et (des) signes de reprise en Chine'. L'objectif de cours à 12 mois est relevé de 71 à 76 euros.

Pour mémoire, Rémy Cointreau a publié le 26 novembre dernier les comptes de son premier semestre 2015/2016 courant d'avril à septembre derniers.

Selon le bureau d'études parisien, 'si les résultats du groupe sont ressortis globalement en ligne avec les prévisions du consensus, nous avons jugé très encourageante la session des questions-réponses animée par le PDG du groupe à Londres, au cours de laquelle la croissance des ventes de cognac aux Etats-Unis et en Chine a été mise en exergue'.

Société Générale retient en effet le 'maintien d'une croissance vigoureuse (à deux chiffres) aux Etats-Unis', ce que confirment les dernières statistiques mensuelles du Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC) pour octobre.

En outre, ajoute SG, 'les données du BNIC indiquent une croissance élevée à un chiffre des volumes sur (le) marché (chinois) et le mix semble avoir atteint un point d'inflexion'. 'La 'fête des célibataires' célébrée le 11 novembre en Chine a été suivie d'indications de ventes record dans les boutiques de vins et spiritueux, ce qui est de bon augure avant le Nouvel An chinois qui tombera le 8 février 2016', indique la note.

Autres éléments mis en avant par SG : le potentiel à terme du marché africain, encore marginal mais dynamique, le meilleur positionnement que ses concurrents de Rémy Cointreau auprès d'une clientèle jeune, un bon point pour la future fidélisation de la clientèle, et enfin l'effet favorable du raffermissement du dollar.

Société Générale rappelle que son objectif de cours sur le titre Rémy Cointreau est calculé en appliquant au titre une prime de 37% (sa moyenne sur dix ans) au PER sectoriel moyen de 2017 (19,2 fois).

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