Après PSA hier, le groupe Renault (-1,13% à 51,82 euros) a présenté ce matin ses résultats commerciaux pour le premier semestre. La firme au Losange a vendu 1 938 579 véhicules, ce qui représente une baisse de 6,7%. Elle surperforme ainsi le marché, qui a reculé dans le même temps de 7,1%. Peugeot est dépassé en termes de véhicules écoulés (1,903 million d'unités), ses ventes ont reculé dans proportions plus importantes (-12,76%) en raison en particulier de l’arrêt des activités en Iran.

Sur son principal marché, l'Europe, Renault a commercialisé pratiquement autant de voitures que l'année dernière : 1,07 million.

En dehors de l'Europe, le groupe a notamment subi la baisse du marché en Turquie : (-44,8 %) et en Argentine (-50,2 %), et l'arrêt des ventes en Iran à partir d'aout 2018. Renault avait vendu 77 698 véhicules dans ce pays au premier semestre 2018.

En Russie, deuxième pays du groupe en volume de ventes, Renault, a vu ses ventes baisser de 0,9 % à 238 617 véhicules sur un marché en baisse de 2,4 %.

S'agissant des voitures électriques, plus de 30 600 voitures ont été vendues, ce qui représente un bond de 42,9%.

A ce sujet, le groupe lancera la nouvelle ZOE en Europe et la nouvelle citadine, Renault City KZE en Chine au second semestre, période qui sera également marquée par la commercialisation de la nouvelle Clio, la voiture la plus vendue par le groupe en Europe.

En 2019, Renault anticipe une baisse du marché mondial, sans donner plus de précision, alors qu'il prévoyait un repli de 1,6% en avril. Sur le plan géographique, le marché européen est toujours attendu stable, hors " hard Brexit ". Le marché brésilien est prévu en progression autour de 8 % et le marché russe en baisse de 2% à 3%. Ces deux pays étaient attendus à +10% et +3% en avril dernier.

Valeurs citées dans l'article : Renault, Peugeot