Reuters a rapporté en mars que les deux principaux partenaires de l'alliance discutaient d'un rapprochement passant par l'éventuel rachat par Nissan de l'essentiel de la participation de 15% que l'Etat français détient dans Renault.

La question de la pérennité de l'alliance une fois que Carlos Ghosn, à sa tête depuis une vingtaine d'années, aura passé la main, revient régulièrement.

"Cela pourrait prendre beaucoup de formes différentes", a déclaré Hiroto Saikawa, directeur général de Nissan, lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats annuels du groupe.

Il a ajouté qu'un changement dans la structure actionnariale de l'alliance destiné à créer un meilleur équilibre entre les deux partenaires figuraient parmi les options à l'étude.

"Nous devons nous assurer que l'alliance puisse opérer comme elle le fait maintenant, en préservant l'autonomie de chaque entreprise tout en maximisant l'efficacité, dans ses générations futures", a poursuivi Hiroto Saikawa.

Dans une interview au journal japonais Nikkei, fin avril, le directeur général de Nissan avait dit ne pas voir en revanche de mérite dans une vraie fusion avec Renault et que l'objectif de l'alliance était de maintenir le principe du montage actuel, passé de deux à trois partenaires avec Mitsubishi en 2016.

(Naomi Tajitsu, Gilles Guillaume pour le service français, édité par Bertrand Boucey)