Selon le quotidien économique japonais Nikkei, Renault et Nissan ont entamé des discussions relatives au réaménagement de leur alliance capitalistique, des pourparlers qui ont pour but premier de contenir l'influence de l'Etat français, monté récemment à près 20% du capital de la marque au losange, afin de s'assurer une présente suffisamment importante au conseil d'administration via la procédé des droits de vote double.

Ainsi, les deux parties évoquent, selon Reuters, la possibilité de voir la part de Renault dans Nissan passer sous la barre des 40%, contre 43,4% actuellement, une modification qui, selon le droit français, allouerait des droits de vote à la participation -de 15%- de Nissan dans Renault.

Pour rappel, Nissan, qui a vu d'un mauvais oeil la montée au capital de l'état, ne dispose pas actuellement de droits de vote au sein du constructeur français.