Via un communiqué de presse publié hier soir, le ministère de l'Environnement a démenti les informations rapportées mardi par le Financial Times (FT) selon lesquelles la 'commission Royal', instituée en France à la suite du scandale de 'dieselgate' de Volkswagen, aurait omis des éléments négatifs pour Renault. La commission se réunira de nouveau dans les prochaines semaines, et le FT sera invité.

Se basant sur les témoignages de trois des 17 membres de la commission, le quotidien des affaires britannique indiquait voilà deux jours que le modèle Captur de Renault comprendrait un 'piège' à NOx (oxyde d'azote) destiné à ne fonctionner que lors des phases d'essais - et non en conduite “normale” sur route. Un élément qui ne figure pas dans le rapport final, indiquait l'article.

Rappelons que l'Etat détient près de 20% du capital du constructeur automobile au losange.

Le ministère dirigé par Ségolène Royal affirme que “le rapport de la commission reproduit intégralement l'ensemble des résultats obtenus pour les 86 véhicules testés. La commission mise en place en octobre 2015 visait à produire en transparence des données sur les tests de pollution en situation réelle. Les éléments indiqués pendant les auditions et les constats faits sont présentés dans les annexes par constructeur (voir pages 49 et 50 pour les constats relatifs au véhicule Captur, cité dans la presse, et les mesures prises)”.

Le ministère de l'Environnement termine en annonçant, “dans quelques semaines”, une nouvelle réunion de la commission à laquelle le Financial Times sera convié.


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